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Réduire le nombre de récidivistes

(Photo Michel Chartrand)

Réduire le nombre de récidivistes

Publié le 22/04/2011

Contrairement aux autres points de presse pendant la campagne électorale, les trois candidats conservateurs des circonscriptions d’Argenteuil-Papineau-Mirabel, de Marc-Aurèle-Fortin et de Rivière-des-Mille-Îles, les Yvan Patry, Johanne Théôret et Lucie Leblanc, ont uni leurs voix à celle du sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, le 18 avril dernier, pour présenter, à Saint-Eustache, le bilan du Parti conservateur du Canada en matière de justice pénale.

«Il faut savoir que depuis qu’il est en poste, le gouvernement Harper a réalisé 75 % de ses promesses en la matière», a d’abord évoqué celui qui a été nommé sénateur en janvier 2010. Militant pour le droit des victimes d’actes criminels depuis le décès de sa fille, Pierre-Hugues Boisvenu s’est fait connaître, surtout au Québec, pour avoir créé l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues.

«Lorsqu’une victime d’un crime quelconque voit son agresseur, en attente de son procès, pouvoir bénéficier de temps comptant en double lors de son incarcération, et une fois incarcéré pour de bon, pouvoir bénéficier d’une libération conditionnelle automatique après avoir purgé le un sixième de sa sentence, elle se sent doublement et même triplement victimisée», de souligner le sénateur Boisvenu.

À titre de sénateur, Jean-Hugues Boisvenu s’implique pour faire passer différentes lois à la Chambre des communes et auprès de ses collègues sénateurs afin de renforcer les mesures pour réduire les crimes commis par des récidivistes d’actes criminels. «Il faut s’impliquer et lutter pour faire reconnaître des droits aux victimes et à leurs familles. Il faut également arrêter, comme société, de confondre des privilèges à des droits. Donner des privilèges aux criminels n’apporte rien à l’État, autre que des coûts financiers importants», dit-il.

Quand Jean-Hugues Boisvenu a commencé son militantisme pour faire adopter des mesures pour aider les victimes et réduire les crimes commis par des récidivistes, il semble qu’il ait frappé à la porte des différentes formations politiques sur la scène fédérale. Selon lui, seul le Parti conservateur s’est montré prêt à adopter les différentes actions et mesures mis de l’avant par son association.

«Certains nous reprochent d’être un gouvernement de la loi et l’ordre. Je vis très bien avec ce reproche. Effectivement, nous avons résolument pris la part des victimes. Il était temps qu’enfin elles sentent que leur gouvernement fédéral prenne au sérieux leur sort et voit à ce que le système pénal soit plus rigoureux afin que les sentences reliées aux crimes graves soient dorénavant proportionnelles et respectées», d’expliquer le sénateur.

En guise d’exemple, le sénateur a rappelé l’adoption du projet de loi C-21 concernant les peines minimales pour les fraudeurs à cravates. «Le projet de loi C-25 est venu abolir le temps comptant double pour les détenus en attente de leur procès. De même que le projet de loi C-59 a mis fin aux libérations conditionnelles automatiques au sixième de la sentence et le projet de loi S-6 a pour effet d’abroger la clause de la dernière chance qui faisait en sorte que des victimes et les familles de celles-ci devaient vivre à répétition le mauvais film des événements tragiques desquels elles avaient été victimes», a conclu le sénateur.