«J’ai parcouru le Québec de gauche à droite. J’ai fait campagne pendant 80 jours et j’ai visité 14 congrès régionaux sur 17, en plus d’assister à 35 activités de militants à travers les différents comtés», explique le vice-président du PQ de Groulx, visiblement satisfait de sa course.
On se rappellera que Raymond Archambault avait causé la surprise générale, en janvier, en se lançant dans la course à la présidence. Il avait fait l’annonce de sa candidature en présence de l’ensemble des militants des Laurentides, dans le cadre du congrès régional.
Rapidement, la candidature de l’ancien journaliste avait créé une vague d’appuis, et ce, tant dans les rangs des députés péquistes qu’à travers les réseaux de militants souverainistes. «Je pense que j’ai été une valeur de renouveau, en 2009, quand j’ai annoncé mon adhésion au Parti québécois, après avoir pris ma retraite des ondes de Radio-Canada», dit-il.
Pourquoi serait-il un bon président pour le Parti québécois? «Pour quatre bonnes raisons. D’abord, parce que je n’ai pas la langue de bois, mais également pour mes qualités de communicateur, ma disponibilité et aussi parce que j’incarne une nouveauté en politique», dit-il.
Parmi les appuis dans la députation péquiste, on retrouve les Benoit Charette, de Deux-Montagnes, Sylvain Gaudreault, de Jonquière, François Gendron, d’Abitibi-Ouest, Nicolas Girard, de Gouin, Maka Kotto, de Bourget, Scott McKay, de L’Assomption, Daniel Ratthé, de Blainville, Mathieu Traversy, de Terrebonne, Guillaume Tremblay, de Masson, André Villeneuve, de Berthier, et Denise Beaudoin, de Mirabel, pour ne nommer que ceux-ci. De plus, la candidature de Raymond Archambault a suscité beaucoup d’appuis auprès des jeunes délégués péquistes.
Le thème de la campagne à la présidence de Raymond Archambault était De la voix à l’action, une façon de faire un clin d’œil à son ancienne carrière de journaliste. «Lors de ma tournée à travers le Québec, j’ai été surpris de voir comment les gens de la région d’Outaouais travaillent fort. Ils sont confrontés chaque jour à la frontière avec Ottawa. Les gens des comtés orphelins ont besoin d’aide et je veux être un président présent», dit-il.
Interrogé sur l’article 1 du programme du Parti québécois, la souveraineté, le candidat à la présidence se dit confortable avec la vision de parti de sa chef, Pauline Marois. «On ne va pas donner la recette de la stratégie à nos adversaires», dit-il.
On devrait connaître le nom du nouveau président du Parti québécois ce dimanche 17 avril, dès la fin du congrès tenu à Montréal, à l’issue d’un vote par scrutin par l’ensemble des délégués.