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Photo Christian Asselin
De nombreux partenaires contribuent au succès du Panier d’épicerie populaire, année après année.

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PEP: un millier de personnes auront de quoi manger à Noël

Publié le 14/12/2017

Depuis le début de la semaine, dans le cadre du Panier d’épicerie populaire (PEP), édition 2017, organisé pour une 2e année consécutive sous la présidence d’honneur de messieurs Pierre-Marc et Serge Langlois du Groupe JCL, 603 ménages de la région viennent récupérer leur panier d’épicerie.

Ces 603 familles, dont 119 sont monoparentales, représentent 1205 personnes, soit 845 adultes et 360 enfants. S’il a été possible de leur venir en aide, c’est grâce à la contribution de nombreux bénévoles et des généreux partenaires, tels la Ville de Sainte-Thérèse et IGA Daigle, de même que les Caisses Desjardins de L’Envolée et Thérèse-De Blainville,pour ne nommer que ceux-là.

«Le PEP, c’est comme une pyramide, a imagé Danielle Bilodeau, directrice du Centre d’entraide de Thérèse-De Blainville. Il y a la petite pointe en haut qui représente le comité organisateur. Le reste de la pyramide, qui est la grosse partie, représente les bénévoles et les partenaires qui nous rendent cela possible.»

Elle a bien sûr tenu à les remercier publiquement pour leur contribution qui aura permis de remettre des paniers d’épicerie aux familles dans le besoin. Au total, plus de 58 000 dollars ont ainsi été investis dans l’achat de denrées non périssables.

Les frères Charron

Rémi, Jacques, Bernard et Yves Charron sont impliqués dans le Panier d’épicerie populaire depuis nombre d’années. Yves a d’ailleurs pris quelques minutes, le 6 décembre au chalet du parc Ducharme à Sainte-Thérèse, à quelques heures de l’arrivée des premiers «clients», pour raconter les raisons qui ont poussé, ses frères et lui, à s’impliquer de la sorte. Il a parlé d’une histoire «un peu pathétique au départ», mais qui, heureusement, a une fin heureuse.

L’histoire racontée par M. Charron débute à Sainte-Thérèse en 1947, sur la rue du Cimetière, devenue Coursol. À l’approche de Noël, il a relaté qu’une dame de 38 ans «pleurait toutes les larmes de son corps» car huit mois auparavant, elle avait perdu son mari et s’était alors retrouvée avec quatre enfants en bas âge, de 1 mois et demi à 4 ans. La dame en question est la mère des frères Charron.

«Elle s’est retrouvée avec une facture d’Hydro-Québec, une maison à payer, mais à travers cela, elle a quand même versé des larmes de joie, de gratitude et d’espoir, car elle venait de recevoir un gros panier d’épicerie d’un marchand de la rue Turgeon, Fernand Lessard

Aujourd’hui septuagénaires, les frères Charron donnent de leur temps au PEP à chaque année lorsqu’arrive la période des Fêtes «pour remettre au suivant et rendre hommage à leur mère et à toutes les mères monoparentales», de dire Yves Charron.

«Ces histoires se répètent et existent encore de nos jours. Les mamans continuent de se retrouver seules avec des enfants», a conclu Danielle Bilodeau, rappelant que le PEP est une initiative des paroisses Sainte-Thérèse-d’Avila, Notre-Dame-de- la-Paix et Sainte-Famille.