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Paul Larocque souhaite l’harmonie avec le milieu bâti

Paul Larocque

Paul Larocque souhaite l’harmonie avec le milieu bâti

Publié le 30/06/2011

Au cours des dernières semaines, dans la foulée du projet de parachèvement de l’autoroute 19, le ministère des Transports (MTQ) a organisé des rencontres auxquelles les gens concernés, les groupes/organismes, de même que les élus ont été invités à venir partager leurs préoccupations, principalement en matière d’environnement.

Paul Larocque, maire de Bois-des-Filion, préfet de la MRC de Thérèse-De Blainville et à la tête de la Coalition pour le parachèvement de l’A-19, laquelle regroupe les villes de Blainville, Boisbriand, Bois-des-Filion, Laval, Lorraine, Rosemère, Sainte-Anne-des-Plaines, Sainte-Thérèse et Terrebonne, y était. «C’est une initiative du ministère à laquelle des élus de tous les paliers ont pris part, des groupes et des citoyens, principalement des gens qui habitent Ahunstic et Cartierville et qui craignent de voir leur quartier submergé par le flot de voitures. On ne peut pas être sourds à leurs revendications et j’ai personnellement beaucoup d’empathie pour eux», a-t-il déclaré d’entrée de jeu.

En faveur du transport collectif?

Par-dessus tout, on souhaite un projet rassembleur, dont les impacts environnementaux seront minimisés, dans la mesure du possible, et où le transport collectif occupera une place de choix. «Rien ne sert de prévoir une voie réservée aux autobus, par exemple, s’il n’y a pas de transport collectif disponible», note M. Larocque. Une voie réservée pour les autobus (une première pour l’ensemble des Laurentides et de Lanaudière) implique nécessairement un stationnement incitatif, des lignes d’autobus express en direction du métro et des gares de train, une fréquence accrue des autobus et des trains. Bref, une bonification générale de l’offre du transport collectif qui permettrait aux usagers d’atteindre le centre-ville de Montréal en quelques minutes seulement. Le maire insiste également sur la nécessité de revoir la configuration actuelle du pont afin de le rendre plus accessible et ainsi éviter le fameux effet d’entonnoir qui risquerait de se créer à tout moment. «Le ministère n’a pas dit non à notre demande», s’est-il réjoui.

Amorcée il y a un an par le MTQ, l’étude d’impact sur l’environnement devrait être déposée auprès du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, au printemps 2012. Une période d’information et de consultation auprès du public sous la gouverne du Bureau des audiences publiques en environnement (BAPE) suivra. Une étape importante, estime M. Larocque, au cours de laquelle la Ville de Bois-des-Filion compte déposer un mémoire. «Ce qui importe plus que tout, c’est que l’ensemble de ce projet se fasse en respect avec l’intégration urbaine et le milieu bâti que l’on connaît», a-t-il soutenu.

Si tout va selon les plans, le futur tronçon autoroutier pourrait être mis en service dès la fin 2015.