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Offrir davantage de séances de musicothérapie

Offrir Davantage De Séances De Musicothérapie

Offrir davantage de séances de musicothérapie

Publié le 19/11/2017

La musicothérapie est le secteur d’activité qui prend la part du lion dans le budget de la Fondation Drapeau et Deschambault.

La musicothérapie est le secteur d’activité qui prend la part du lion dans le budget de la Fondation Drapeau et Deschambault. En tout et partout, ce sont plus de 52 000 $ que la Fondation Drapeau et Deschambault investit pour que soient prodigués des soins de musicothérapie et des séances d’animation musicale dans son CHSLD et au pavillon Hubert-Maisonneuve.

«Pour nous, il est important d’investir dans la musicothérapie puisque cette approche réussit à toucher l’une des dernières zones qui est affectée par la maladie d’Alzheimer. Lors de ces séances, la personne souffrant de pertes cognitives ou de limitations physiques peut exprimer ses frustrations, vivre les deuils relatifs à ses pertes et ainsi s’adapter à sa nouvelle situation» , explique la directrice générale de la Fondation, Josée Perrier.

Elle explique que son budget comprend aussi une portion directement attribuée pour des animations musicales qui sont offertes via les services d’un travailleur autonome. Ce dernier agit comme un troubadour auprès de résidents, et ce, une fois par mois.

Des objectifs bien concrets

Les objectifs visés lors des séances de musicothérapie permettent à la personne traitée de bouger, de sentir la pulsation dans son corps, de se synchroniser avec la musique (percussion corporelle), et permettent à la personne de puiser dans sa mémoire ancienne les paroles de ces chansons encore accessibles (avec la chanson).

De plus, la musicographie permet aux résidents de développer leur créativité, d’effectuer des choix d’instruments et de laisser émerger des nouvelles forces intérieures (l’improvisation instrumentale). On reconnaît aussi à la musicothérapie qu’elle permet aux patients de créer, de s’exprimer sur leur vécu, de développer la confiance et l’estime de soi, de maintenir ou d’améliorer ses fonctions cognitives de mémoire et de résolution de problèmes.

Des interventions qui profitent à tous

Pour la directrice générale de la Fondation, Josée Perrier, il est clair que les approches telles que la musicothérapie – qui a lieu chaque semaine – et les animations musicales permettent de dénouer des tensions non seulement auprès des bénéficiaires, mais aussi pour le personnel soignant.

«J’assiste quelques fois aux séances de zoothérapie et de musicothérapie et il n’est pas rare qu’une infirmière me glisse à l’oreille qu’elle aimerait que nous soyons présents pour ses patients tous les jours. Selon elle, les patients sont souvent plus calmes après ces activités» , confie-t-elle.

Soulignons finalement que la Fondation cherche à nouer davantage de liens dans la communauté pour offrir plus d’heures de musicothérapie aux résidents bénéficiaires de ses services. «Toutes les thérapies sont importantes, mais la musicothérapie, elle, je veux la marquer au fer rouge. C’est pourquoi je voudrais trouver des partenaires dans la communauté pour amener plus d’heures de musicothérapie, mais aussi pour la pousser plus loin pour les multiples bienfaits qu’elle apporte dans la qualité de vie des résidents» , de conclure Josée Perrier.