«Ce sera une élection très importante. Ce sera l&#8217;élection du changement de cap», a-t-il lancé à ses supporteurs.
Le député sortant a parlé d&#8217;un Canada «fabuleusement riche», mais incapable de répartir adéquatement cette richesse et pis encore, qui gaspille sans vergogne. «Il est plus que temps qu&#8217;on exploite nos ressources naturelles dans le bon sens».
Citant en exemple la tragédie de Lac-Mégantic, dont les inspections préalables avaient été faites, chiffre-t-il, «à 65 % et encore, mal faites dans plus de la moitié des cas», M. Giguère croit qu&#8217;il est temps que l’on commence à faire les choses correctement dans ce pays.
Activement impliqué dans le dossier de Postes Canada depuis le début, M. Giguère déplore aussi le fait que le Canada devienne ainsi «le seul pays au monde qui ne livre pas le courrier aux portes».
Bénévoles recherchés
Un appel aux bénévoles a aussi été lancé pour joindre les rangs de l&#8217;équipe d&#8217;Alain Giguère. D&#8217;ici les élections, dans moins de deux mois, 80 000 personnes devront être contactées, qui par téléphone, qui dans la cadre des activités de porte-à-porte du candidat.
Jeudi dernier, devant une poignée de supporteurs, dont d&#8217;autres candidats néodémocrates, nommément Réjean Bellemare (Repentigny), France Duhamel (Vimy, à Laval) et François Pilon (Laval-Les Îles), M. Giguère a officiellement inauguré son local électoral, situé au 96, rue Turgeon, bureau 103, à Sainte-Thérèse.
La nouvelle circonscription Thérèse-De Blainville comprend les villes de Blainville, Bois-des-Filion, Lorraine et Sainte-Thérèse.

NPD Thérèse-De Blainville: Alain Giguère croit qu'il est temps de faire les choses correctement

Un peu normal pensez-vous lorsque l’on a été aussi technicien en radiologie, ingénieur physicien, océanographe, spécialiste de l’environnement aquatique, chroniqueur dans un hebdomadaire, communicateur scientifique, chef de musée, romancier et conférencier, et que l’on s’est promené tant à Halifax, Gaspé, Montréal, les Laurentides, le grand Nord du Québec, que les Bahamas, la République populaire de Chine et l&#8217;Afrique de l’Ouest. Ouf!
«Je me souviens que dans les années 70, tout le monde jetait ses détritus dans la mer. C’était une pratique courante, il n’y avait aucun respect de l’environnement. À l’époque, cela me choquait déjà», se souvient l’océanographe.
Auteur du livre Découvrir les océans, publié par les Éditions MultiMondes, Serge Lepage a rejoint une communauté scientifique avec son parcours remarqué par l’administration du projet The Climate Reality Project fondé en 2006 par le vice-président des États-Unis, Al Gore. Désormais, ambassadeur actif du projet, Serge Lepage a comme mandat d’informer et de vulgariser autour de lui tout ce qui a trait au climat.
«Vous savez, il y a la croyance qui veut que le climat qui change est un phénomène naturel. Or, l’humain accélère le processus. De plus, les changements climatiques ne sont pas égaux partout. La fréquence des événements extérieurs (tornades, pluies, etc.) est un signe de changement puisqu’ils ont augmenté de façon significative.»
Futur
Plusieurs scénarios ont été établis au regard du climat, d’ici les 50 prochaines années, et force de constater qu’il n’est pas facile d’avoir un regard optimiste sur la chose.
«Malgré le manque de solutions, il se passe plein de choses positives. Les petites actions entreprises par les municipalités donnent des résultats, ce qui est plutôt encourageant. Prenons l’exemple de l’Afrique, ils sont passés de rien aux panneaux solaires», souligne l’auteur.
Si l’on constate l’augmentation du niveau de la mer année après année, le problème ici concerne le Saint-Laurent, puisque celui-ci baisse tranquillement depuis 40 ans.
«Ce changement fait en sorte que l’on voit les différences, notamment au niveau des fréquences des tempêtes», note Serge Lepage.
Il est possible de ralentir les effets des changements climatiques par des gestes individuels, comme changer la tondeuse à gaz par la tondeuse électrique, réduire l’utilisation du pétrole (dans le plastique), ou encore d’éviter la surconsommation en général. À ce chapitre, pour en savoir davantage sur les questions reliées au climat, vous pouvez contacter Serge Lepage, par téléphone au 514 918-5793, par courriel à serge@sergelepage.com ou encore visiter sa page à [<a href="http://www.sergelepage.com">www.sergelepage.com</a>] afin d’obtenir gratuitement une conférence sur le sujet.

Serge Lepage: la passion des océans

«Nous avons distribué 5 700 horaires de cours, a mentionné Yves Marcotte, directeur des communications du collège, mais pour toutes sortes de raisons, nous nous retrouverons avec 5 300, peut-être 5 400 étudiants. Nous sommes à pleine capacité», a-t-il ajouté, précisant que le CLG a fermé ses admissions, à quelques exceptions près, dès la fin du premier de trois tours d’inscriptions.
Depuis le milieu des années 1990, le nombre d’étudiants qui fréquentent le Collège Lionel-Groulx est passé de 3 800 à 5 300, un bond de 1 500 cégépiens qui peut s’expliquer par différents facteurs, comme l’a mentionné M. Marcotte.
«Nous sommes un cégep de proximité, situé dans une région favorable à une expansion démographique, sans oublier les programmes spécialisés que nous offrons et qui attirent une large clientèle», a-t-il affirmé, citant en exemple le programme de Théâtre musical que le Collège Lionel-Groulx est le seul à offrir au Québec. «Nous accueillons dans ce programme des étudiants qui viennent d’aussi loin que la Gaspésie et du Nouveau-Brunswick.»
La cafétéria déborde
Conçue pour accueillir 3 800 étudiants, la cafétéria du Collège Lionel-Groulx est devenue beaucoup trop étroite au fil du temps, étant aujourd’hui utilisée à 140 % de sa capacité.
En 2007, la direction a d’ailleurs demandé son agrandissement pour un devis scolaire de 4 800 étudiants. Faute de ressources financières suffisantes toutefois, le ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MEESR) a demandé au collège, en août 2010, de remettre à plus tard la phase d’agrandissement de sa cafétéria.
Relancé en mars 2012, le MEESR a une fois de plus refusé, recommandant plutôt l’installation de modulaires temporaires qui feraient office de cafétéria pour permettre de répondre aux besoins de la population étudiante grandissante. Ces installations modulaires ont récemment été mises en place dans la cour intérieure de l’établissement, permettant ainsi d’ajouter 480 places assises.
Le Collège Lionel-Groulx n’est pas au bout de ses peines quant à la gestion de sa capacité d’accueil puisqu’on prévoit l’ajout de plusieurs programmes techniques au cours des prochaines années, dont celui de Soins infirmiers qui sera offert dès 2016.
Heureusement, il y a de cela trois ans, quelque 60 millions de dollars ont été investis dans le réaménagement de certaines infrastructures, tels le complexe sportif et l’aile du théâtre. Outre la cafétéria, il faudra aussi penser à agrandir la bibliothèque qui commence aussi à être trop exiguë.

Vacances terminées pour 5300 cégépiens

NPD Thérèse-De Blainville: Alain Giguère croit qu’il est temps de faire les choses correctement