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Manoir Blainville: une coupe de ruban longuement attendue

Dans un geste symbolique posé en mémoire de Jacques Bélanger

Manoir Blainville: une coupe de ruban longuement attendue

Publié le 07/08/2012

Le projet a fait l’objet de discussion pour la première fois en 2005. Si l’incorporation remonte au printemps 2007, il aura cependant fallu attendre encore quatre ans pour que s’amorce finalement, en 2011, la construction du Manoir Blainville, une résidence pour personnes âgées, située sur la 70e Avenue Ouest, tout juste derrière l’église Notre-Dame-de-l’Assomption.

Haute de trois étages, la bâtisse abrite 70 logements sociaux et communautaires pour aînés. Le 10 juillet dernier, jour de l’inauguration officielle, on y comptait déjà 76 résidents, certains depuis l’ouverture du Manoir, en avril dernier. Des gens seuls ou en couple, dont la moyenne d’âge actuelle est de 76 ans. «Il y a plus de cinq ans que nous rêvons à cette journée! À travers la construction du Manoir, nous avons appris à mieux connaître les besoins des aînés. Notre offre a d’ailleurs été bien collée à leurs besoins comme en témoigne la composition des locataires de Manoir qui sont à plus de 85 % des gens qui demeuraient avant à Blainville», a indiqué la conseillère municipale et présidente du conseil d’administration du Manoir Blainville, Marie-Claude Collin. Lise Duplantie assure, quant à elle, la direction du Manoir. «C’est plus qu’une résidence pour aînés. C’est un endroit qui abrite des gens aux qualités remarquables», a-t-elle mentionné.

Secteur central

De son côté, le maire François Cantin a insisté sur le fait que le Manoir Blainville s’est aussi présenté comme une belle opportunité de mettre en valeur un secteur central de la ville, alors que se trouvent déjà à proximité, outre l’église, La Zone – Complexe de loisirs jeunesse et la Maison des naissances. «On a rapidement compris que ce serait un secteur très vivant de cette partie de la ville et que tout le monde se réjouirait de cette nouvelle construction. Sans compter que notre projet s’est réalisé à proximité des transports en commun et constitue un bel exemple de requalification d’un terrain qui, au départ, appartenait à la fabrique», a-t-il indiqué.

Tout juste avant la coupe du ruban et l’envolée des colombes, geste symbolique posé en mémoire de Jacques Bélanger, l’un des pionniers de la première heure du projet, aujourd’hui décédé, le curé de la paroisse Notre-Dame-de-l’Assomption, Benoit St-Onge, a béni les lieux. «Soyez heureux et soyez contagieux», a-t-il lancé en terminant.

Bien que le projet soit à terme, la Municipalité demeure associée au dossier, souligne-t-on, via une présence active de représentants de la Ville au sein du conseil d’administration. Outre la présidente, Marie-Claude Collin, les autres membres sont nommément Suzanne Brisebois, vice-présidente, Serge Paquette, secrétaire-trésorier, ainsi que Lorraine Barry, Gervais Beaulieu et Jean-François Pinard, administrateurs.