logo journal nord-info
icon journal
Les souvenirs et secrets de l’Expo 67 révélés par Luc Désilets

Le romancier Luc Désilets a décidé de se rappeler, à sa manière, de l’Expo 67 avec l’ouvrage 50 ans, 50 souvenirs marquants – et autres secrets bien gardés (Guy Saint-Jean Éditeur).

Les souvenirs et secrets de l’Expo 67 révélés par Luc Désilets

Publié le 21/07/2017

L’année 1967, c’est bien sûr celle de l’Exposition universelle de Montréal, dont le 50e anniversaire est souligné de plusieurs façons cette année. Fils du célèbre photographe Antoine Désilets, le romancier Luc Désilets a choisi de participer également à ces célébrations en signant un ouvrage dans lequel il rappelle et révèle 50 ans de souvenirs et autres secrets bien gardés de ce que l’on a appelé tout simplement l’Expo 67.

L’ouvrage d’un plus de 250 pages, classé dans la catégorie des «beaux-livres» , remplit amplement ses promesses car le lecteur découvrira, avec le recul des années, bien des aspects de cette Expo 67, qu’ils soient connus ou non, qu’ils aient tout simplement été oubliés ou encore qu’ils soient passés sous silence lorsqu’ils se sont déroulés à l’époque.

Un régal pour les férus d’anecdotes

Ainsi, on apprendra que l’idée d’une exposition universelle, lancée en 1956, ne venait pas du tout du maire Jean Drapeau, que l’on a envisagé de déplacer la tour Eiffel pour la durée de l’événement, que le projet de construire une île et d’agrandir l’île Sainte-Hélène était celui d’un architecte de la Rive-Sud, à qui l’on a «volé» son idée, que la reine Élisabeth s’est permis un commentaire sur la propreté du site de l’exposition et ainsi de suite.

Un vrai régal pour les férus d’anecdotes, mais aussi pour ceux et celles qui s’intéressent un tant soit peu à l’histoire du Québec. Car, comme plusieurs l’ont dit, et comme Luc Désilets le répète dans le mot qui ouvre son ouvrage, l’Expo 67 a «assurément mis Montréal et le Québec sur la map» .

Une idée qui a pris de l’ampleur…

Mais, comment, au fait, l’idée de ce livre intitulé 50 ans, 50 souvenirs marquants – et autres secrets bien gardés (Guy Saint-Jean Éditeur) est-elle venue?

«Je gère les choses de mon père depuis plusieurs années et, régulièrement, on me demande des droits d’utilisation pour une exposition ou autres choses. En janvier 2016, on m’a demandé de faire une exposition grand format avec le thème de mon choix. J’ai pensé à ses photos de l’Expo 67 et de Terre des Hommes, dans lesquelles je n’avais pas joué depuis longtemps. J’ai un peu redécouvert le tout et, excité, l’idée d’un livre a germé» , répond tout d’abord l’auteur, un résidant de Rosemère et directeur des écoles Girouard, dans le secteur de Saint-Benoît, à Mirabel, et de l’Amitié, à Saint-Placide.

«Je voulais faire quelque chose de différent, car il y a des centaines d’ouvrages sur l’Expo 67. À force de lire et lire, l’idée des anecdotes, des secrets, des choses oubliées a fait son chemin. Je voulais incorporer des témoignages, donc j’ai réalisé une vingtaine d’entrevues, tout aussi intéressantes les unes que les autres. L’idée a emballé mon éditeur et voilà… Le fait d’incorporer 80 photos de mon père sur les 250 du livre nous permettait, à mon père et moi, de rouvrir un dossier que nous avions peu exploité» , de poursuivre l’auteur de la série de romans Les quatre saisons, publiés entre 2007 et 2011.

L’idée a tellement séduit l’éditeur Guy Saint-Jean, avec lequel il a publié ses quatre romans, mais aussi – en 2001 – un livre sur son père, que celui-ci a décidé de «mettre le paquet» , comme le souligne Luc Désilets qui a ainsi pu bénéficier de l’aide d’un recherchiste en la personne de Renaud Lussier, car il ne bénéficiait alors que de six mois pour lire, écrire et fouiller dans de multiples banques de photos.

«Le résultat est vraiment magnifique! En moins de quatre mois, 10 000 copies se sont écoulées et nous avons fait une deuxième impression. À ce rythme, il y aura certainement une troisième impression à court terme» , de se réjouir Luc Désilets qui, lui aussi, effectue, avec la publication de cet ouvrage, un retour dans le passé puisqu’il a, bien sûr, visité l’Expo 67.