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Les bénévoles de Chantiers jeunesse ont enterré une capsule temporelle que l’on compte rouvrir dans 25 ans.

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Quelques-uns des bénévoles qui ont œuvré au Jardin des sources, dont Guélord Kabélgélé, 2e à partir de la gauche.

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Rita Rachele Dandavino, présidente de l’organisme Chantiers jeunesse.

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Johanne Michaud, mairesse suppléante de Sainte-Thérèse.

Les jeunes de Chantiers jeunesse embellissent le Jardin des sources

Publié le 20/08/2018

Cet été marquait le 25e anniversaire de l’arrivée au Jardin des sources de Sainte-Thérèse de la première cohorte de bénévoles dépêchés par l’organisme international Chantiers jeunesse, pour y effectuer des travaux d’entretien et de nettoyage. Depuis 1993, ce sont plus de 250 jeunes adultes, venus d’un peu partout dans le monde, qui ont participé à la transformation de cet espace urbain qui abritait jadis… un dépotoir.

«C’est le cœur d’aider, de venir en aide aux autres. S’oublier soi-même, oublier ses problèmes, son travail pour rendre service. Ce n’est surtout pas pour le tour d’avion, car je n’aime vraiment pas ça!»

Ces sages paroles ont été prononcées par Guélord Kabélgélé, un bénévole de Chantiers jeunesse, pour expliquer sa motivation de débarquer à Sainte-Thérèse, afin de donner de son temps. Originaire de la République démocratique du Congo, il est arrivé à Edmonton, il y a de cela deux mois, pour rejoindre sa mère qui y réside depuis quelques années. Sitôt arrivé toutefois, sitôt reparti!

À l’occasion d’un dîner en plein air organisé par la Ville de Sainte-Thérèse, le 9 août, pour souligner ces 25 années de collaboration, les personnes présentes pour applaudir la dévotion des bénévoles ont vite compris que des histoires comme celle de Guélord sont nombreuses au sein de Chantiers jeunesse, un organisme multiculturel fondé en 1980, dont la mission est de favoriser le développement de jeunes citoyens actifs en leur permettant de contribuer à l’amélioration d’un milieu de vie d’une communauté.

«Pour moi, Chantiers jeunesse, a expliqué Rita Rachele Dandavino, sa présidente, c’est partager un monde meilleur par l’engagement personnel et la créativité d’équipe. C’est un mode de vie que nous leur offrons. Ils vivent une expérience à plusieurs volets. Ils travaillent, vivent ensemble et expérimentent tout en jonglant avec les difficultés de la langue.»

Des chantiers qui font une différence

Pour la mairesse suppléante de Sainte-Thérèse, Johanne Michaud, et pour quiconque, en fait, se présente au parc du Jardin des sources, il est difficile d’imaginer que ce terrain hébergeait un dépotoir clandestin il y a de cela 25 ans. Mais c’est pourtant le cas. C’est la présence des bénévoles de Chantiers jeunesse, au fil des ans, qui permet aujourd’hui à la Ville de Sainte-Thérèse d’offrir ce milieu de vie naturel et diversifié à ses citoyens.

«Leurs visites sont intrinsèquement liées au parc verdoyant et apprécié des citoyens que nous avons aujourd’hui. Voilà la preuve tangible que les programmes gouvernementaux dont bénéficie l’organisme Chantiers jeunesse, lui permettent de faire une différence concrète dans des communautés comme la nôtre!» a mentionné Mme Michaud, avant de laisser la parole à Christopher Rainer, directeur exécutif de la jeunesse du Secrétariat de la jeunesse du Canada, l’un des précieux partenaires à avoir contribué financièrement au projet.

«Ce projet nous rappelle l’importance de rendre service, a-t-il insisté. Ce que j’aimerais dire aux bénévoles qui y ont œuvré, c’est que nous avons besoin de vous. Votre communauté a besoin de vous. Votre pays a besoin de vous. Nous avons besoin de votre énergie, de votre enthousiasme et des habiletés que vous développez. Continuez de suivre ce chemin.»

Soulignons que le personnel des Travaux publics de la Ville de Sainte-Thérèse, de même qu’une douzaine d’adolescents qui fréquentent la Maison des jeunes des Basses-Laurentides, et leurs intervenants, ont également contribué à la réalisation de ce projet.