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Les 120 premiers jours de l’administration Westram

Photo Claude Desjardins – Entourant le maire Eric Westram, on reconnaît quatre des conseillers élus le 5 novembre dernier: René Villeneuve, Stéphanie Nantel, Marie-Hélène Fortin et Philip Panet-Raymond.

Les 120 premiers jours de l’administration Westram

Publié le 10/04/2018

L’administration du maire Eric Westram entend faire de Rosemère une ville fière, verte et prospère et pose un regard positif sur les 120 jours qui ont suivi l’élection du 5 novembre, citant les promesses qui ont déjà été réalisées et dévoilant sa vision stratégique pour les années à venir.

Cette vision stratégique, elle repose sur un dialogue d’ores et déjà entamé avec les ressources internes (dans le cadre d’un lac-à-l’épaule) et fera l’objet d’une consultation publique dont les contours demeurent à déterminer, a-t-on précisé en conférence de presse.

Trois grandes ambitions

«Nous avons trois grandes ambitions, d’énoncer le maire de Rosemère. Faire de Rosemère une organisation de services publics modèle, moderne et efficace; maintenir le fardeau fiscal des contribuables parmi les meilleurs au Québec, donc autour de l’inflation; agir constamment en fonction des priorités de la population.»

À l’interne comme à l’externe, les actions entreprises par la nouvelle administration municipale seront basées, a-t-on ajouté, sur des valeurs de proximité d’écoute, de dialogue et de respect. «Notre approche en est une d’ouverture, de collégialité et de transparence» , de renchérir le maire Westram.

Un premier bilan

Pour appuyer cet énoncé de principes, ce dernier signale que des actions concrètes ont déjà été posées, notamment l’ajout d’une plénière avant les séances publiques du conseil (ce qui permet des échanges conviviaux et peut-être moins intimidants, considère M. Westram) et les déjeuners du maire, tenus une fois par mois et qui permettent aux citoyens de s’exprimer sur différents sujets.

Sous la rubrique Ville verte, le maire cite au passage le projet pilote de déglaçage des rues avec des copeaux de bois, la démarche entreprise pour faire de Rosemère une Ville amie des monarques (restauration des habitats de ces papillons en voie de disparition et sensibilisation populaire), un projet-pilote d’apiculture urbaine ce printemps à la Maison Hamilton (la population d’abeilles est aussi en déclin) et l’adoption d’un règlement permettant l’élevage en permanence de poules urbaines.

L’utilisation de papier recyclé à 100 % pour l’impression du bulletin Rosemère Nouvelles et la modification de la tarification de l’eau potable s’ajoutent à ce premier bilan.

Enfin, dans la case Ville prospère, on a placé le gel de la tarification pour les matières résiduelles, la subvention aux aînés (qui passe de 50 $ à 100 $), le gel du fardeau fiscal pour les secteurs résidentiel et commercial (c’était une promesse électorale), la reconduction de la subvention de 30 000 $ pour l’agente de liaison de l’Aile des gens d’affaires de Rosemère et la mise sur pied d’une planification stratégique qui se déploie en trois projets qu’on dit «structurants» : moderniser l’appareil administratif; réaliser la vision urbaine de Rosemère; doter Rosemère d’infrastructures à la hauteur de ses ambitions et de ses moyens.

Une vision à long terme

Pour chacun de ces projets, précisait pour sa part le directeur général de la municipalité, Guy Benedetti, on a identifié un directeur responsable qui supervisera un comité directeur et plusieurs comités de travail. «La première étape, pour le directeur responsable, sera d’identifier le projet, déterminer comment il va s’y prendre, établir un échéancier et identifier les ressources nécessaires pour mener le projet à terme» , de dire le plus haut fonctionnaire de la Ville.

«Quand ça part bien, généralement ça finit bien» , a commenté le maire Westram, qui entrevoit de laisser un véritable héritage à sa communauté. «Souvent, en politique, les gens ont tendance à regarder les choses un mandat à la fois. Nous avons une vision beaucoup plus étendue, sur une période d’au moins dix à quinze ans.»