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L’éducation s’invite dans la campagne électorale

L’éducation S’invite Dans La Campagne électorale

L’éducation s’invite dans la campagne électorale

Publié le 21/09/2018

L’éducation s’est invitée dans la présente campagne électorale, alors que le Syndicat de l’enseignent des Basses-Laurentides (SEBL) a organisé, le mercredi 12 septembre dernier, un débat réunissant quatre candidats des principales formations politiques en lice dans l’une des circonscriptions des Basses-Laurentides.

L’éducation s’est invitée dans la présente campagne électorale, alors que le Syndicat de l’enseignement des Basses-Laurentides (SEBL) a organisé, le mercredi 12 septembre dernier, un débat réunissant quatre candidats des principales formations politiques en lice dans l’une des circonscriptions des Basses-Laurentides.

C’était la première fois que le SEBL organisait pareil débat en cinq ans d’histoire et l’objectif, d’indiquer sa présidente Nathalie Bouyer qui a animé la soirée, était de permettre à des candidats de la Coalition Avenir Québec (CAQ), du Parti libéral du Québec (PLQ), du Parti québécois (PQ) et de Québec solidaire (QS) de présenter les grandes lignes des plateformes de leurs formations politiques respectives, tout en portant une attention particulière, bien évidemment, à l’éducation. Quelque 80 personnes ont finalement assisté à ce débat, des enseignants pour la plupart.

Les formations politiques ont ainsi été représentées, ce soir-là aux bureaux du SEBL, à Boisbriand, par Éric Girard, candidat de la CAQ dans Groulx, Sabrina Chartrand, candidate du PLQ dans Groulx, Daniel Goyer, candidat du PQ dans Deux-Montagnes, et Fabien Torres, candidat de QS dans Groulx. Chacun a d’abord présenté, en trois ou quatre minutes, sa vision sur différents thèmes qui leur avaient été soumis au préalable, l’éducation dans un premier temps, mais aussi la valorisation du travail d’enseignant et d’enseignante, ainsi que les finances et les services publics. Une période de questions diverses choisies au hasard a clôturé cette soirée électorale. Cette partie du débat aura été d’ailleurs beaucoup plus décontractée pour tous que la première.

Valorisation des enseignants

Si chacun des candidats s’en est tenu aux grandes lignes déjà dévoilées par leur formation politique lors de la présente campagne électorale ou encore dans leur programme, ceux-ci ont sans doute su intéresser les personnes présentes lorsqu’il a été question de la valorisation du travail des enseignants. Pour une, le solidaire Fabien Torres a parlé d’alléger leur tâche et de soutenir financièrement les formations qu’ils suivent.

Le péquiste Daniel Goyer a insisté sur l’importance pour les enseignants d’avoir un environnement de travail sain et de qualité, et de diminuer le ratio d’élèves de ceux-ci. La libérale Sabrina Chartrand a suggéré, elle, que les stages des étudiants en enseignement soient rémunérés et d’éliminer les six premiers échelons salariaux des enseignants. Le caquiste Éric Girard a notamment évoqué, de son côté, d’augmenter le salaire des enseignants à leur entrée.

Partager, discuter et aller voter

La présidente du SEBL s’est dite satisfaite du déroulement de ce débat, reconnaissant qu’il était difficile pour les candidats de présenter en quelques minutes seulement leurs idées sur les sujets abordés.

«Mais, les gens peuvent maintenant repartir avec ce qu’ils ont entendu, le partager et en discuter avec leurs collègues de travail. Ce que je souhaite, c’est que le plus de gens aillent exercer leur droit démocratique de voter le 1er octobre prochain, peu importe pour qui» , a commenté celle-ci en fin de soirée.

Un autre débat au collège Lionel-Groulx

Enfin, notons qu’un autre débat sur le thème de l’éducation a lieu ce mercredi 19 septembre au collège Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, et réunira sur l’heure du dîner, entre 12 h 30 et 14 h 30, les candidats et candidate de la circonscription de Groulx au Carrefour étudiant.

L’objectif est cette fois de les entendre sur leurs propositions, ainsi que les enjeux touchant l’enseignement supérieur et la communauté étudiante en vue de ces élections du 1er octobre prochain.