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Le syndicat souhaite l’ajout de personnel

Le vice-président secteur sud et la présidente de la FIQ-SPSL, Matthieu Parker-Labonté et Julie Daignault. (Photo Claude Desjardins)

Le syndicat souhaite l’ajout de personnel

Publié le 04/02/2019

Spectateurs très attentifs lors de l’annonce faite par la ministre McCann, mardi dernier à Saint-Eustache, la présidente et le vice-président secteur sud du Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides, Julie Daignault et Matthieu Parker-Labonté, souhaitent que l’ajout suffisant de personnel s’inscrive conséquemment dans cet effort de modernisation.

Spectateurs très attentifs lors de l’annonce faite par la ministre McCann, mardi dernier à Saint-Eustache, la présidente et le vice-président secteur sud du Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides, Julie Daignault et Matthieu Parker-Labonté, souhaitent que l’ajout suffisant de personnel s’inscrive conséquemment dans cet effort de modernisation.

Se disant dans l’ensemble satisfaits des mesures dévoilées par la ministre de la Santé et le président et directeur général du CISSS Laurentides, Jean-François Foisy, Mme Daignault et M. Parker-Labonté n’émettent pas moins quelques bémols, notamment à propos des délais d’exécution d’éventuels travaux, un «détail» qu’ils estiment important dans le processus de dotation des postes.

Du temps pour former le personnel

«C’est bien beau d’ajouter des lits, mais présentement le personnel est insuffisant, ce qui mène au temps supplémentaire (TS) et au temps supplémentaire obligatoire (TSO)» , soulignait M. Parker-Labonté ajoutant qu’il serait plus que souhaitable qu’on puisse procéder à la dotation des postes avant même que les travaux d’agrandissement commencent. Il faut environ deux ans, selon ce dernier, pour former adéquatement du personnel qui peut s’orienter convenablement un peu partout à l’urgence.

«Heureusement, plusieurs postes à temps complet sont présentement affichés. On est bien content, dit-il, mais il faut savoir qu’en ce moment nous fonctionnons à 100 % de notre capacité. On n’est pas en autosuffisance. Quand il y a des congés de maladie, on n’a personne pour remplacer. Ça nous préoccupe beaucoup.»

Sur l’ajout de civières à l’urgence (on passera de 32 à 36), par ailleurs, le SPSL juge que les besoins réels ne seront pas comblés. «On a toujours 50 patients couchés à l’urgence. Donc 36 civières, c’est déjà insuffisant» , relève M. Parker-Labonté.

«Il y aura une rencontre avec M. Foisy pour examiner autant la structure physique que la structure des postes» , précisait à son tour Julie Daignault, qui indiquait par le fait même que la relation était bonne entre le CISSS et le SPSL, un syndicat affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ). À noter que le SPSL compte 4 200 membres (infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes) répartis dans les établissements de santé des Laurentides.

Rencontre avec la ministre

Par ailleurs, au lendemain de cette annonce, le SPSL publiait un communiqué, sur son site Web, informant ses membres qu’une rencontre d’une vingtaine de minutes avait pu être organisée, mardi, avec la ministre Danielle McCann, en présence de Jean-François Foisy.

Ils en ont profité, lit-on, pour «demander la mise en place rapide de mesures permanentes et structurantes pour enrayer le TS et le TSO, de diminuer la surcharge de travail, d’augmenter les structures de postes et de mettre en place des ratios professionnelles/patients raisonnables» , tout comme ils ont revendiqué «plus de poste à temps complet et une meilleure utilisation du titre d’emploi d’infirmière auxiliaire.»

Les représentants syndicaux disent avoir obtenu des réponses satisfaisantes, notamment en ce qui concerne le TS et le TSO. La ministre McCann, indique-t-on, «a rappelé son engagement à diminuer le TS-TSO à grande vitesse et de l’éliminer définitivement avant la fin de son premier mandat.»