Dévoilement des gagnants 
Cette année, le jury chargé de sélectionner les oeuvres gagnantes parmi celles exposées était composé de l’artiste professionnelle en arts visuels, Tammy Osler, et du photographe professionnel, Vincent Éthier. Le prix Or a été remis à Normand Savage pour sa photographie «La spirale du Vatican», tandis que les prix Argent et Bronze ont tous deux été décernés à Marie-France Falardeau pour ses photographies «Apocalypse» et «Hum… On leur coupe la tête?». Les photographes Michelle Hardy et Michel Lussier ont pour leur part reçu des mentions d’honneur. Par ailleurs, la Ville de Blainville a attribué son prix B.R.A.V.O. à la Blainvilloise Brigitte Masson pour sa photographie «Au pied du mur» et fera l’acquisition de celle-ci pour sa Collection permanente d’oeuvres d’art et des métiers d’art.
Les membres exposants sont: Martin Auclair, Stéphane Barbeau, Emmanuel Bocquet, Christian Beguian, Claude Bussière, Jean-Louis Côté, Suzanne Desilets, Claude Desjardins, Claude Dumas, Marie-France Falardeau, Jean-Marc Filion, Claude-André Fortin, Denis Grenier, Michelle Hardy, Isabelle Lafleur, Huguette Louis-Seize, Michel Lussier, Brigitte Masson, Chantal Moreau, Guy Plante, Luc Pouliot, Marlène Rodgers, Normand Savage, Sithra St-Hilaire, Claude Théoret, Gisèle Théoret, Lucien Thibault, Sylvie Villemaire et Walter Howor.
Renseignements: [clubphotoblainville.com].

Le Club photo Blainville présente sa septième exposition annuelle

«Le Plan Bouchard, c’est une mosaïque de milieux humides composés de marécages, de marais et de prairies humides. Plusieurs espèces floristiques d’intérêt peuvent y être observées. On peut également y voir et y entendre différentes espèces d’amphibiens et d’oiseaux. Plusieurs panneaux d’interprétation de la nature aideront d’ailleurs les visiteurs à se familiariser avec la riche biodiversité du boisé», a souligné la présidente de la Commission du développement durable et de l’environnement, Nicole Ruel.
«Le Plan Bouchard, c’est aussi un rappel historique important grâce aux ruines de l’usine de remplissage de munitions qui a employé plus de 6 300 personnes de 1941 à 1945, dont plusieurs milliers de femmes. Il sera possible d’effectuer une visite guidée en compagnie d’une comédienne personnifiant Aline, une ouvrière de guerre travaillant au Plan Bouchard», a ajouté la présidente de la Commission de la culture, Marie-Claude Collin.
«Le 29 octobre, les Blainvillois pourront également visiter le micromusée situé à l’entrée du boisé sur le boulevard Céloron et consacré à cette époque charnière de l’histoire blainvilloise. Voilà un heureux mariage entre la vision environnementale de la Ville et notre histoire. Il s’agit d’un beau projet de mon administration et qui se veut le premier legs à la population en vue du 50e anniversaire de la Ville de Blainville en 2018», a conclu le maire Richard Perreault.
Ce projet a été réalisé grâce à la collaboration de Nature-Action Québec et à la contribution financière du Fonds bleu de la Communauté métropolitaine de Montréal.

Portes ouvertes au boisé du Plan Bouchard le 29 octobre

Comptant 40 ans de services à titre de pompiers à temps partiel à Mirabel, MM. Carrière ont été aux premières loges pour suivre l’évolution du métier qu’ils ont toujours pratiqué avec passion. Parlez-en à Alain, le cadet des frangins, qui a débuté comme pompier le 6 juin 1976. Il avait 17 ans et demi.
«Aujourd’hui, a raconté celui qui cumule maintenant le poste de chef aux opérations, nous sommes débordés d’appels, mais dans ces temps-là, à mes débuts, nous en recevions une vingtaine par année. La plupart étaient pour intervenir sur des feux de bâtiments!»
Si Alain Carrière est toujours à l’emploi du Service de sécurité incendie de Mirabel quatre décennies plus tard, ce ne peut être autrement que parce qu’il aime ça!
«Oh oui, il faut aimer ça! C’est difficile de trouver cet équilibre entre ton travail à temps plein, ta famille, et ton paget qui sonne à deux ou trois heures de la nuit. C’est spécial, mais pour moi cela a toujours été une réelle passion.»
De nombreux souvenirs
Bien sûr, plusieurs souvenirs remontent à la surface lorsqu’on demande à Alain Carrière de nous parler d’un fait marquant. Toutefois, de cette longue carrière, c’est entre autres du crash d’un avion de la compagnie Propair, survenu le 18 juin 1998 et sur lequel il était intervenu, que se rappellera longtemps le pompier. L’un des premiers à se présenter sur les lieux de cet incident qui avait coûté la vie à 11 personnes, il en resté marqué.
«Nous avions alors été obligés d’extirper deux victimes qui étaient demeurées prises dans la carcasse. Je me rappellerai toujours de l’odeur qui se dégageait des décombres».
Alain Carrière ne compte plus le nombre de fois, en 40 ans, où il a eu à combattre un feu dans un bâtiment de ferme. Alors qu&#8217;à certaines occasions il a pu sauver les animaux, dans certains cas, il a dû se résoudre à les dégager des débris.
Plusieurs médailles remises
Outre Serge et Alain Carrière, d’autres pompiers de Mirabel ont aussi reçu une médaille, le 12 octobre, pour souligner leurs 20 ou 30 années de carrière.
C’est ainsi que des médailles pour 30 ans de service ont été remises à Claude Giroux, Robert Bélanger et Richard Pilon, ainsi qu’à Philippe Marinier, Luc Rondeau et Denis Maurice, actuellement à la retraite.
Des médailles pour 20 ans de service ont par ailleurs été décernées à Robert Laurin, David Bonan, Martin Kingsbury, Sébastien Thérien, Mario Beaudoin, Daniel Cyr, Louis Legault, Donald Blanchet, Éric Despins et Marc Rioux, ainsi qu’aux pompiers retraités Luc Lalande, Benoît Laramée et Jean Beaudin.
Soulignons que l’on compte six casernes à Mirabel. Celles-ci sont occupées par une centaine de pompiers. À la caserne de Sainte-Scholastique, où est basé Alain Carrière, le nombre d’appels, uniquement pour cette caserne, se chiffre à quelque 120 par année.