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La Ville réfute les données avancées par les pompiers

La Ville réfute les données avancées par les pompiers

Publié le 30/01/2009

À la suite de la parution, dans le Nord-Info du 17 janvier, de l’article intitulé Les pompiers de Sainte-Thérèse toujours sans contrat de travail, la Ville de Sainte-Thérèse a tenu, par la voix de sa directrice des communications, Monique Delisle, à rectifier certaines données avancées par les sapeurs.

D’abord, la Ville réfute les propos tenus par Stéphane Charland, porte-parole des pompiers, à l’effet que le délai de réponse atteindrait parfois les 16 minutes et que, ce faisant, la Ville de Sainte-Thérèse mettrait la sécurité de ses citoyens en danger. «Selon les statistiques, la réponse à des incendies de bâtiments, incluant la prise de renseignement, se fait dans un délai moyen de 11 minutes 54 secondes», précise Mme Delisle.

Ensuite, en réponse au souhait émis par les pompiers de pouvoir effectuer leur temps de garde à la caserne plutôt qu’à partir de leur résidence, la Ville rétorque que partout, au Québec, le temps de garde est effectué à partir de la résidence du pompier, à tout le moins lorsqu’il s’agit de pompiers à temps partiel, comme c’est le cas à Sainte-Thérèse.
«Il existe 732 services de sécurité incendie au Québec: 5 à temps plein, 139 à temps partiel et à temps plein et 588 à temps partiel. La Ville de Sainte-Thérèse fait partie du groupe temps partiel/temps plein», explique Mme Delisle avant d’ajouter que toutes les villes voisines de Sainte-Thérèse fonctionnent de cette façon. À l’exception de la Ville de Blainville, doit-on ajouter, puisque cette dernière vient tout juste de conclure une entente avec ses pompiers (voir texte intitulé: Une permanence à temps plein) par laquelle un accroissement du nombre d’heures de permanence à la caserne est prévu, tout comme l’ajout de nouveaux pompiers permanents.

Nouvelle caserne

En outre, la Ville de Sainte-Thérèse croit que la nouvelle caserne, dont l’ouverture est prévue en février, permettra d’effectuer le travail en caserne plus efficacement tout en offrant aux pompiers qui seront de garde sur les lieux, lorsque la situation l’exigera, de meilleures conditions. (Notez que selon sa politique, la Ville de Sainte-Thérèse requiert la présence en caserne de l’équipe de garde par temps froid (-23 degrés Celsius), lors de neige abondante (au moins 15 cm), de verglas, de bris d’aqueduc majeur ou d’une congestion majeure de la circulation. Ainsi, depuis le début de l’année 2009, le nombre d’heures passées en caserne par les équipes s’élève à 130 heures).

De plus, tout l’équipement, dont le matériel de mesures d’urgence et les véhicules, seront au même endroit, alors que présentement ils sont dispersés dans différents bâtiments municipaux, faute de place à la caserne.

Enfin, la Ville dément l’affirmation de M. Charland à l’effet que la CSST aurait influencé sa décision de construire une nouvelle caserne. «Nous avons été surpris de lire que la CSST était sur le dossier. En 2003, après vérification du bâtiment qui abrite actuellement le Service de sécurité incendie, la CSST a recommandé des modifications à une porte supplémentaire de sortie. Depuis, aucune visite ou aucune demande de conformité n’a été faite par cette instance», de conclure Mme Delisle.