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La machine de l’ADQ se met en marche

(Photo Michel Chartrand)

La machine de l’ADQ se met en marche

Publié le 18/03/2011

Les représentants nationaux de l’Action démocratique du Québec (ADQ) étaient de passage dans le secteur de Saint-Jérôme, la semaine dernière, afin de mobiliser les militants en vue du prochain rendez-vous électoral.

La soirée était organisée par la Table régionale des Laurentides. Au total: une soixantaine de personnes se sont déplacées pour assister à la rencontre. «On fait une tournée de l’ensemble des régions du Québec. L’ADQ a un grand défi à relever afin d’être prêts pour les prochaines élections», de mentionner le directeur général du parti, Christian Lévesque.

Dans la salle où avait lieu la rencontre, on reconnaissait plusieurs visages connus sur les scènes politique et syndicale des Laurentides. Parmi ceux-ci, d’anciens organisateurs péquistes et certains adéquistes impliqués depuis plusieurs années au sein de cette formation politique.

Les grands absents de la soirée furent sans contredit les anciens députés élus en 2007 sous la bannière adéquiste. «Il y a eu beaucoup de nouvelles personnes en 2007. Des personnes qui n’avaient pas toute l’expérience nécessaire. Certains ont décidé de quitter la politique pour s’impliquer dans d’autres secteurs», de confier le directeur général du parti.

Objectif: élection générale

On se rappellera que lors de l’élection générale de 2007, l’Action démocratique avait causé la surprise en faisant élire une quarantaine de députés, devenant par le fait même la première opposition officielle à l’Assemblée nationale.

Connue pour être une forteresse péquiste, la région des Laurentides avait fait élire quatre députés adéquistes sur une possibilité de huit comtés. Un choc dans les rangs péquistes de l’époque. «Nous sommes confiants pour la prochaine élection dans les Laurentides et dans l’ensemble du Québec. La machine de l’ADQ se met tranquillement en marche et on sera prêts pour la prochaine élection», avise Christian Lévesque.

Avec un nouveau chef, de nouveaux représentants nationaux et une nouvelle organisation formée de gens rompus aux rouages de la politique, l’ADQ souhaite se présenter aux électeurs comme une réelle alternative politique aux formations péquiste et libérale.

«Les gens veulent du changement et une réelle alternative politique à tous les niveaux. La nouvelle ADQ s’est mise en mode de constat, de solution et d’action. Il faut que les gens sentent que l’ADQ veut gagner aux prochaines élections», de confier le directeur général, Christian Lévesque.

Questionné par les membres présents sur la sortie récente de l’ancien ministre péquiste François Legault et sa Coalition sur l’avenir du Québec, le directeur général de l’ADQ s’est montré optimiste. «Depuis la sortie de François Legault, on remarque qu’il y a des gens qui viennent prendre leur carte de l’ADQ et s’intéressent à la politique. C’est loin d’être néfaste pour nous», dit-il, tout en remettant en question l’idée de créer un nouveau parti politique.

«Les gens trouvent que nous avons un très bon chef. Ils veulent également que les élus politiques travaillent dans leur intérêt. C’est pour ça que l’ADQ est le seul parti politique qui incarne le changement et l’alternative», de conclure Christian Lévesque.