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La cause des pompiers de Rosemère sera réentendue

La cause des pompiers de Rosemère sera réentendue

Publié le 19/12/2017

Près de 21 mois après la fermeture de la caserne de Rosemère, le juge Sylvain Allard, du Tribunal administratif du travail a accueilli en partie la requête des pompiers, le 11 décembre, pour ensuite révoquer la précédente décision.

Près de 21 mois après la fermeture de la caserne de Rosemère, le juge Sylvain Allard, du Tribunal administratif du travail a accueilli en partie la requête des pompiers, le 11 décembre, pour ensuite révoquer la précédente décision.

«C’est comme si le premier procès n’avait jamais eu lieu. Nous saluons la décision du TAT» , a lancé Benoît Gauthier, porte-parole du syndicat des pompiers de Rosemère. Il a expliqué que c’est le droit d’association, un aspect qui avait été négligé par le premier juge, lors du premier procès, qui a mené à cette décision du TAT de réentendre la cause.

Dans son jugement, le juge Allard soutient qu’il est évident que la question constitutionnelle n’a pas été analysée. «TAT-1, écrit le juge, devait répondre à cette question soulevée par les requérants quant à savoir, si les agissements de Rosemère ont porté atteinte à leur liberté d’association et, le cas échéant, exercer les pouvoirs de réparation mis à sa disposition dans les Chartes.»

Le syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l’alimentation et du commerce, section locale 501 (TUAC 501), s’est évidemment réjoui de cette décision.

«Pour les TUAC 501, d’affirmer le président des TUAC 501, Alain Lachaîne, il s’agit d’une très bonne nouvelle. Une rencontre entre les parties aura lieu bientôt afin qu’un nouveau juge statue sur la demande des ex-pompiers de la Ville de Rosemère, en tenant compte de critères qui avaient été écartés lors de la première décision.»

Rappelons qu’au moment de la fermeture de la caserne, les pompiers étaient en mode solution et négociaient le renouvellement de leur convention collective pendant que de son côté, l’administration municipale de Rosemère concluait «en catimini» , soutiennent les TUAC 501, une entente avec Blainville visant le démantèlement de la caserne.

Le maire de Rosemère, Éric Westram, a été contacté afin de recueillir ses commentaires, mais celui-ci a préféré les réserver jusqu’à la fin du second procès qui devrait se tenir quelque part en 2018.