La Coalition Avenir Québec a annoncé qu’un gouvernement de la CAQ permettrait aux aînés de vivre le plus longtemps possible à domicile grâce à des soins et des services qu’ils pourront recevoir chez eux. 
Le gouvernement libéral sortant n’a pas réussi, en 15 ans, à prendre le virage des soins à domicile, aux dires d’un communiqué transmis au journal. En novembre 2017, le MSSS estimait que 31 000 personnes étaient en attente d’un service de soutien à domicile dans un CLSC. Pour Lucie Lecours, candidate de la CAQ dans Les Plaines, il est inconcevable de constater que des milliers d’aînés peuvent attendre jusqu’à plusieurs mois avant de recevoir certains soins chez eux. 
Voilà pourquoi la CAQ s’engage à investir 800 M$ d’ici 4 ans (200 M$ de plus par année) pour embaucher davantage de ressources professionnelles, pour offrir des soins aux aînés et pour leur permettre de faire appel à des services d’aide à la vie domestique. 
Un gouvernement de la CAQ élaborerait également une nouvelle politique nationale sur les soins à domicile. Cette nouvelle politique contiendrait des mesures concrètes pour protéger l’enveloppe destinée au maintien à domicile afin d’éviter que les établissements de santé utilisent ce budget pour financer d’autres dépenses. 
La CAQ réviserait aussi le mode de rémunération des médecins de famille qui veulent faire davantage de soins à domicile, mais qui sont limités parce que ces soins ne sont pas assez valorisés. 
Pour lutter contre l’isolement des aînés, la CAQ déploierait un programme d’appels automatisés détectant les urgences en cas d’inactivité et formerait des équipes interdisciplinaires en gériatrie sociale qui iront faire de la prévention à domicile auprès des aînés. 
«Étant moi-même une aidante naturelle auprès de ma mère, je sais à quel point les familles ont besoin de soutien. Il est important comme société que nous ayons une politique nationale sur les soins à domicile qui valorise le maintien à domicile et qui mise sur la prévention» , commente Lucie Lecours, candidate de la CAQ dans Les Plaines.

La CAQ prend des engagements pour les aînés 

Marc-Olivier Leblanc, le candidat du Parti québécois dans Les Plaines, a présenté, en point de presse à la Maison des jeunes de Sainte-Anne-des-Plaines, ses engagements pour venir en aide aux plus vulnérables de notre société ainsi qu’à leurs proches. L’annonce a été faite conjointement avec Mme Julie Picard, proche aidante et citoyenne de Sainte-Anne-des-Plaines. 
Le Parti québécois s’est engagé à mettre en place une politique nationale pour les proches aidants qui contiendra, au minimum, huit heures de répit hebdomadaire afin de les aider à offrir une qualité de vie «décente» à leurs proches. 
«Alors que les proches aidants dédient une grande partie de leur vie à s’occuper des autres, la moindre des choses serait que l’État soutienne les proches aidants comme Julie, en leur offrant des services leur permettant au moins une journée de répit par semaine» , explique Marc-Olivier Leblanc, par voie de communiqué. 
«Être proche aidant est un travail non rémunéré à plus que temps plein et nous n’avons pas souvent l’occasion de pouvoir prendre une pause. Le Parti québécois propose les solutions nécessaires pour permettre aux proches aidants de souffler à l’occasion» , exprime Julie Picard.
Le Parti québécois propose aussi diverses mesures afin d’aider les personnes vulnérables: ajouter 60 M$ annuellement à terme dans les ressources pour la déficience intellectuelle (DI); ajouter le même montant annuellement à terme dans les ressources pour le trouble du spectre de l’autisme (TSA); développer et bonifier l’offre d’activités de jour significatives et valorisantes, afin de favoriser le maintien des acquis pour les personnes de 21 ans et plus; favoriser le maintien et la création de plateaux de travail afin d’offrir des perspectives d’emploi auprès de la clientèle adulte. 
«Toutes ses mesures et d’autres permettront de faciliter la vie des proches aidants et des personnes vulnérables. Le Parti québécois et moi-même avons à cœur d’aider ces personnes qui ont trop longtemps été ignorées» , dit le candidat. 
<h3>Plus de soutien pour nos aînés </h3>
Le Parti québécois s’engage à améliorer les conditions de vie de nos aînés notamment en climatisant les CHSLD d’ici 2019, et en ajoutant 200 M$ pour leur rénovation. 
«Nos aînés ont contribué à bâtir notre société. Ils méritent qu’on leur donne un endroit sain pour vivre.» 
De plus, le Parti québécois veut faciliter le maintien des aînés à domicile en augmentant les fonds alloués au soutien à domicile de 100 M$ de plus par année. 
«Cette mesure permettra de rester à la maison plus longtemps et de diminuer les temps d’attente dans le système de santé. Cela permettra aussi de soutenir les proches aidants en leur donnant du répit grâce à l’aide de professionnels qui se déplaceront à la maison. En bref, c’est gagnant pour les aînés, c’est gagnant pour les proches aidants et c’est gagnant pour les usagers du système de santé» , de conclure Marc-Olivier Leblanc.

Marc-Olivier Leblanc veut en faire plus pour les personnes les plus vulnérables 

Dans le cadre de la Journée internationale de l’alphabétisation, qui avait lieu samedi, Ilham Gaudreau, coordonnatrice de la Maison des mots des Basses-Laurentides, a tenu une journée portes ouvertes, la veille, dans ses locaux du chemin du Ravin, à Sainte-Thérèse. Elle a profité de l’occasion pour inviter les candidats aux élections provinciales à venir lui rendre visite afin d’entendre leur position face à l’analphabétisme. 
«Nous voulions que les candidats, peu importe leur allégeance politique, s’engagent concrètement à faire de la lutte à l’analphabétisme et à la pauvreté, des priorités. Et nous exigerons d’eux davantage que des mots!» de dire Mme Gaudreau, rappelant que le réseau des groupes populaires en alphabétisation, dont fait partie la Maison des mots, réclame depuis plusieurs années l’adoption d’une stratégie nationale de lutte à l’analphabétisme, incluant des mesures de lutte à la pauvreté. 
Et la situation presse. À l’image de nombreux organismes de la région, la Maison des mots des Basses-Laurentides doit composer avec un important manque à gagner qui pourrait éventuellement mettre en péril sa survie. 
«La ministre Christine St-Pierre a annoncé, en décembre dernier, que le ministère de l’Éducation bonifiait notre subvention de 32 000 $, ce qui est bien insuffisant. Pour être en mesure de bien réaliser notre mission auprès de nos membres, il nous manque plus de 70 000 $ par année» , insiste Ilham Gaudreau. 
Il faut comprendre que la subvention accordée par Québec à la Maison des mots des Basses-Laurentides n’avait jamais été bonifiée de sa fondation, en 1995, jusqu’à 2008, s’élevant alors à 99 000 $. En 2008, une légère augmentation de 5 000 $ l’a fait passer à 104 000 $. Cette subvention est demeurée la même jusqu’en 2017 où elle est passée à quelque 140 000 $. 
Les 70 000 $ manquants permettraient notamment l’embauche d’une formatrice supplémentaire, une nécessité selon la coordonnatrice de la Maison des mots. 
<h3>Autonomie en société</h3>
Une cinquantaine de personnes analphabètes visitent de façon régulière la Maison des mots des Basses-Laurentides, sur une base annuelle. Ils y viennent pour participer aux différents ateliers d’alphabétisation qui y sont offerts chaque jour dans le but de favoriser leur autonomie et leur intégration. 
«L’idée est de les aider à pratiquer leur citoyenneté, aller voter, être capable de défendre leurs droits et payer leurs factures. Nous voulons qu’ils deviennent autonomes en société. Tout est axé sur l’écrit et l’apprentissage des technologues numériques» , de dire Ilham Gaudreau, avant d’ajouter que des ateliers de lecture, d’écriture, de calcul et de théâtre sont ainsi proposés. Offerts gratuitement, ces cours se déroulent en petits groupes, dans un esprit non compétitif. 
«À ces activités, de renchérir Mme Gaudreau, s’ajoutent des ateliers optionnels, d’Alpha cuisine, d’informatique et d’éducation populaire.» 
<h3>Aide ponctuelle</h3>
Nul besoin d’être un visiteur régulier pour se présenter à la Maison des mots puisqu’on y offre également une aide ponctuelle aux personnes analphabètes qui ont des formulaires à remplir. Les services sont par ailleurs adaptés aux personnes sourdes.