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«Je demande à la mairesse et ses conseillers de revoir leur position» —Richard Dumais, président du réseau des écoles Vision

(Photo Yves Déry)

«Je demande à la mairesse et ses conseillers de revoir leur position» —Richard Dumais, président du réseau des écoles Vision

Publié le 10/09/2010

Une semaine après que les quatre conseillers formant l’opposition à Boisbriand eurent signifié leur appui au projet, soit l’implantation de l’école Vision Boisbriand, et au lendemain de la séance publique du conseil municipal au cours de laquelle le projet de règlement visant à en empêcher l’implantation dans le secteur industriel concerné ait été approuvé en deuxième lecture, le président du réseau des écoles Vision, Richard Dumais a souhaité faire le point à son tour.

Accompagné pour l’occasion du responsable du comité de démarrage et futur directeur de l’école Vision Boisbriand, Stéphane Charland, M. Dumais a d’emblée déclaré souhaiter aller de l’avant avec son projet, et ce, malgré la restriction de zonage imposée par la mairesse Marlene Cordato. «Le Faubourg Boisbriand répond à tous nos critères. La position du site est stratégique, facile d’accès et à proximité du Centre d’excellence. Les coûts d’acquisition respectent notre budget et nous croyons que ce service représente une valeur ajoutée pour les citoyens de Boisbriand. Nous souhaitons donc aller de l’avant avec notre projet et nous comptons déposer, au cours de la semaine prochaine, une liste contenant 145 signatures de citoyens concernés en faveur de l’implantation de notre école à cet endroit», a-t-il statué.

Ce que M. Dumais déplore en fait, c’est la tournure des évènements. «Nous avons eu la courtoisie de présenter notre projet à l’administration municipale comme nous le faisons dans toutes les municipalités où nous avons un projet d’école Vision. Or, nous avons eu la mauvaise surprise d’apprendre par les médias que Mme Cordato souhaitait faire adopter un règlement pour modifier le zonage du secteur où nous souhaitons ouvrir l’école Vision Boisbriand. Nous sommes pour le moins étonnés par cette façon de faire les choses. La Ville aurait pu nous proposer d’autres possibilités plutôt que d’agir aussi promptement», a-t-il expliqué.

Selon sa compréhension, M. Dumais croit que deux arguments sont à la base de la décision de l’administration Cordato d’imposer une restriction: la sécurité et la taxation. Or, M. Dumais croit à l’inverse qu’autant les élèves, le personnel de l’école que les usagers de soir ou de fin de semaine bénéficieront d’une plus grande sécurité du fait que le terrain n’est justement pas situé en milieu résidentiel, ni sur Grande-Côte, par exemple, là où le flot de circulation est déjà dense. Quand à l’argument de la mairesse par lequel la Ville enregistrerait un manque à gagner au niveau de la taxation, M. Dumais rappelle que l’école Vision Boisbriand étant locataire de la bâtisse, par conséquent c’est le propriétaire qui assumerait les taxes, au même titre que n’importe quel autre propriétaire du secteur. «Voilà pourquoi je demande à la mairesse et ses conseillers de revoir leur position», a-t-il terminé.

École Vision Boisbriand

M. Charland a quant à lui profité de la tribune pour présenter le projet, soit l’implantation d’une école primaire privée, dont les activités devraient débuter en septembre 2011. Une fois construite, l’école, érigée au coût de 6 millions de dollars provenant du secteur privé, pourrait accueillir 350 élèves de 3 à 12 ans. Son programme d’enseignement, basé sur l’apprentissage des langues dans un contexte d’immersion anglaise, comporte deux volets, soit l’enseignement et l’activité physique. La date limite de dépôt auprès de la Ville a été fixée au 20 septembre prochain.