C’est en présence de nombreux supporteurs que le candidat à la mairie de Rosemère, Eric Westram, a dévoilé les noms des deux premiers candidats qui formeront l’équipe du nouveau parti InnovAction Plus, le mercredi 29 mars dernier, au Café de la gare de Rosemère. Élu chef du parti, Eric Westram briguera donc la mairie de Rosemère en novembre prochain.
Philippe Panet-Raymond et l’ancienne candidate à la mairie de Rosemère Mélissa Monk ont accepté de représenter la nouvelle bannière rosemèroise, promettant de représenter de façon juste la Ville tout en partageant les valeurs d’une équipe qui se dit «soudée».
«Les douze derniers mois ont été difficiles pour la Ville de Rosemère. Les conflits répétés à l’Hôtel de Ville ont terni l’image de Rosemère, a indiqué Eric Westram. Un élu ne sera jamais plus grand que la Ville qui l’a élu. Nous allons être sept candidats, sept preneurs de décision et non pas un seul. Les Rosemèrois doivent être fiers des gens pour qui ils ont voté.»
«Lorsque je rencontre des gens de l’extérieur, je suis fier de leur dire que je suis Rosemèrois. Mes parents se sont établis ici en 1958, a souligné pour sa part Philippe Panet-Raymond, et Rosemère est une ville où l’on a vu grandir nos enfants. Nos enfants qui sont au cœur de nos valeurs.»
Nouveau logo
L’équipe en a profité pour dévoiler l’identité de son nouveau logo. Représenté par plusieurs petits rectangles, ces derniers veulent démontrer l’identité, mais aussi la diversité d’un groupe. Quant à la couleur bleue, elle représente la confiance et la paix d’esprit. Un «+» a été ajouté à l’ancien logo afin d’identifier un amalgame de personnes.
«InnovAction reprend vie, a souligné la candidate Mélissa Monk. Nous avons toujours fait les choses différemment et nous continuerons.» 
Soulignons que les deux candidats, tous deux originaires de Rosemère, s’engageront à rassembler la population, tout en s’assurant que cette dernière «soit bien là où elle vit.»
«Il reste sept mois avant les élections, et vous allez nous voir en grand nombre! Je tiens à remercier Mélissa pour cette opportunité. J’accepte donc le leadership de l’équipe que je compte amener à un niveau supérieur, non pas pour moi, mais pour tous les Rosemèrois», a mentionné Eric Westram.
Conseiller municipal depuis novembre 2005 et vivant à Rosemère depuis 1980, Eric Westram est détenteur d’un baccalauréat en sciences économiques. Il compte 35 ans d’expérience dans les secteurs du papier et de l’équipement industriel.
À noter qu’il est possible de suivre InnovAction + sur Facebook.

L’ambiance était à la fête alors que se déroulait la deuxième édition du dîner-bénéfice aux Saveurs printanières, pour le Centre Regain de vie. L’événement placé sous la présidence d’honneur de la mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant, et de Jean-François Hamel, président du groupe Hamel, a été une occasion d’amasser des fonds pour l’organisme qui vient en aide aux personnes en situation de précarité, vivant dans la MRC de Thérèse-De Blainville.
Alors que l’on visait un objectif financier de 30 000 $, c’est plutôt 44 000 $ que l’organisation a amassé grâce à la participation des nombreux partenaires financiers, dont plusieurs concessionnaires automobiles de la région.
Objectifs
Il faut savoir que le Centre Regain de vie œuvre en vue d&#8217;améliorer le sort des personnes de la MRC de Thérèse-De Blainville Blainville, vivant une situation de précarité socio-économique. Par son action, l’organisme tente de contribuer au cheminement personnel des usagers en favorisant une démarche d&#8217;autonomie, offrir une aide alimentaire, octroyer des services d&#8217;écoute et de relation d&#8217;aide, favoriser un retour aux études ou l&#8217;intégration à un milieu de travail (selon le cas), et promouvoir l&#8217;action bénévole.
«Cette année, on a servi 914 soupers tous les vendredis soir, plusieurs personnes ont eu la chance de trouver un logement, et six personnes à risque d’itinérance ont réussi à maintenir leur logement», a indiqué la directrice générale du Centre Regain de vie, Annie Latreille. «Chaque semaine, les usagers peuvent venir chercher un panier d’épicerie d’une valeur de 100 $ grâce à Moisson Laurentides, qui nous livre environ 13 000 kg de denrées chaque semaine. D’autres commerçants ont aussi accepté de nous donner de la nourriture.»
Ainsi, ce sont 345 personnes qui ont été chercher un sac d’épicerie. De ce chiffre, 208 sont des personnes seules, 95 des familles monoparentales ou familles, 7 des étudiants du collège Lionel-Groulx, et 35 vivent avec un faible revenu.
Services
<h3>Parmi les nombreux services offerts, notons un service de relation d&#8217;aide disponible les lundi, mardi, mercredi et jeudi. Il s’agit de rencontres hebdomadaires offertes pour un maximum de 12 rencontres annuelles dont l’objectif est d&#8217;offrir de l&#8217;aide, du support, de l&#8217;accompagnement et des références aux personnes qui vivent une situation difficile (isolement, séparation, santé mentale, etc.). Afin d&#8217;avoir accès au service de relation d&#8217;aide, vous pouvez contacter l’organisme par téléphone au 450 437-3136 ou en faire la demande sur place à la réception. Le Centre est situé au 12, rue Turgeon, à Sainte-Thérèse.</h3>

Centre regain de Vie: Un dîner-bénéfice qui rapporte 44 000 $

La direction du Collège Lionel-Groulx aura bientôt une décision à prendre quant à l’avenir de son aréna. L’état de vétusté avancé dans lequel se trouvent les installations du 50, rue Saint-Louis à Sainte-Thérèse force l’institution à réfléchir sur l’utilisation prochaine et la vocation du bâtiment.
«L’aréna est pratiquement en fin de vie utile, confirme le secrétaire général et directeur du service des affaires corporatives et des communications du Collège, Yves Marcotte. Il y aurait beaucoup de rénovations et de réfections à faire.» Tout le bâtiment, en fait, est en état de délabrement et des éléments comme la toiture qui coule et le système de réfrigération, par exemple, seraient à réparer ou remplacer, ce qui occasionnerait des déboursés importants.
L’effet des compressions
M. Marcotte ajoute par ailleurs qu’en raison des compressions budgétaires des dernières années dans le réseau de l’éducation, le Collège n’a pas investi de grosses sommes d’argent dans l’entretien de son aréna, un équipement qui ne figurait pas sur sa liste de priorités.
Actuellement, le Collège Lionel-Groulx utilise son aréna pour ses équipes sportives (les Nordiques) et loue des heures de glace à des organismes et des ligues de garage. Le deuxième étage, autrefois utilisé par une école d’arts martiaux, est désormais vacant.
«Le Collège est en réflexion à savoir s’il est dans son mandat ou sa mission de maintenir un aréna, dans un contexte où il en coûterait très cher pour rénover le bâtiment. Je ne crois pas que le Collège en aurait les capacités», ajoute M. Marcotte. Or, selon les estimations faites par l’institution, il en coûterait entre 1,5 et 2,5 millions de dollars pour rénover les installations actuelles (ou de 4 à 5 millions pour en construire de nouvelles).
Le maintien des programmes
Quoi qu’il arrive, le secrétaire général assure que l’institution thérésienne pourrait très bien vivre sans aréna tout en maintenant intactes ses plateformes pédagogiques sportives. De fait, les Nordiques continueront d’exister, assure-t-il. Les arénas municipaux foisonnent, dans la région, et on pourrait très certainement s’entendre sur la location d’heures de glace.
«Rien n’a été décidé encore. Nous sommes à élaborer différents scénarios», précise M. Marcotte qui serait par ailleurs bien surpris de voir le gouvernement intervenir dans ce dossier en annonçant quelque investissement que ce soit.
Pour la petite histoire, notez que l’aréna de la rue Saint-Louis a été construit en 1950 par le Séminaire de Sainte-Thérèse. C’est en 1969 que le Collège Lionel-Groulx en a fait l’acquisition.

InnovAction Plus: Eric Westram dévoile ses deux candidats