Financement bonifié pour le Resto Pop

Le député fédéral de Thérèse-De Blainville, Ramez Ayoub, en a fait l’annonce le vendredi 12 mai, lors de son passage dans les locaux de l’organisme. «La lutte à l’itinérance, c’est tellement important. Personne n’est à l’abri. Il faut qu’il y ait des organismes, comme le Resto Pop, pour intervenir et accueillir les gens», a-t-il dit, tout en assurant l’organisme de son soutien.

Au total, le Resto Pop reçoit 79 561 $ de plus que ce qui était prévu initialement, en vertu du programme de la Stratégie des partenariats de la lutte contre l’itinérance (SPLI). «Ce sont des sommes qui vont directement à la clientèle», souligne la directrice générale du Resto Pop, Christine Vachon.

Elle explique que l’aide accordée par le fédéral a permis d’embaucher du personnel qualifié et expérimenté afin d’accompagner et de soutenir les gens en situation de vulnérabilité. Un fonds d’urgence a aussi été mis sur pied. Depuis le début du projet Table d’hôte pour contrer l’itinérance, en 2016, l’organisme a aidé près d’une centaine de personnes à garder leur logement et une cinquantaine d’autres à améliorer leur emploi, à intégrer le marché du travail ou à effectuer un retour aux études.

«Ici, c’est peut-être moins visible, mais l’été, il y a des gens qui dorment dans les portiques, dans des cabanons, qui n’ont pas d’endroit qu’ils peuvent appeler leur chez-soi», mentionne Mme Vachon.

«L’itinérance, ça n’existe pas juste à Montréal. Ça existe à Sainte-Thérèse», renchérit la mairesse de la Ville, Sylvie Surprenant, tout en saluant le travail effectué par l’équipe du Resto Pop.

Chaque année, l’organisme reçoit plus de 1 800 personnes différentes au sein de ses locaux, au 61, rue Blainville Ouest. En plus des nombreux repas servis aux gens dans le besoin, le Resto Pop se veut un lieu de rencontre, d’échange, d’entraide et de solidarité.

«Le resto est ouvert tous les jours pour les gens qui veulent venir manger ou rencontrer les intervenants. C’est un lien qui nous permet d’offrir des services d’intervention de première ligne et de répondre aux besoins fondamentaux», soutient Christine Vachon.