Tout comme son parti Québec solidaire, Fabien Torres souhaite prioriser dans Groulx la mise en place de mesures concrètes pour favoriser la qualité de vie des résidants de sa circonscription. 
«Ce que propose mon parti, ce sont des mesures populaires, c’est-à-dire des changements que la population réclame, car elle sait qu’ils feront une différence dans son quotidien. Nos priorités concernent donc la santé, l’éducation et la mobilité» , exprime le candidat par voie de communiqué. 
<h3>Santé</h3>
Sur le plan de la santé, Québec solidaire propose l’accès à des soins de santé de proximité avec des CLSC ouverts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ainsi qu’une assurance dentaire universelle. «Un Québécois sur trois n’a pas reçu de soins dentaires, l’année dernière, en raison des coûts associés. C’était un sur six en 2013! La santé dentaire influence celle du corps entier; il est temps d’agir» , affirme Fabien Torres. 
<h3>Éducation</h3>
Concernant l’éducation, Québec solidaire compte instaurer en cours de mandat la gratuité scolaire des CPE à l’université, ce qui permettra aux parents de faire chaque année des économies moyennes de 560 $ au secondaire et même plus au primaire. «Nous voulons une éducation réellement gratuite pour que chaque enfant ait accès à une éducation de qualité et plus équitable pour tous» , poursuit Fabien Torres. 
<h3>Mobilité</h3>
En matière de mobilité, le candidat estime qu’étant donné la croissance de la région, il faut investir massivement dans les transports, et ce, de la façon la plus écologique et durable qu’il soit possible de le faire. Diminuer de moitié le prix du transport en commun, nationaliser le transport interurbain pour uniformiser les tarifs et électrifier progressivement l’ensemble du réseau automobile, voilà ce que propose Québec solidaire. «La voie réservée de l’A15 est une première étape incontournable, mais il nous faut un plan de relance écologique ambitieux pour affronter le défi du XXIe siècle: celui des changements climatiques» , dit-il. À ceux qui pensent que ces projets sont trop ambitieux, Fabien Torres propose cette réflexion: «Rien de ce que nous proposons n’a pas déjà été fait dans un autre pays ou une autre province canadienne. Je refuse de croire que nous n’en sommes pas capables au Québec.»

Fabien Torres et la qualité de vie des citoyens

Le député sortant et candidat indépendant dans Groulx, Claude Surprenant, a inscrit à son agenda la tournée Un café avec Claude!, c’est-à-dire des rendez-vous hebdomadaires dans les villes de Boisbriand (les mardis), Rosemère (les mercredis) et Sainte-Thérèse (les jeudis), où il propose aux citoyennes et citoyens de Groulx de venir à sa rencontre en partageant un café, de 8 h à 9 h. Les lieux sont annoncés chaque semaine sur son compte Facebook.
<h3>Les effets de la partisanerie</h3>
Reprenant des propos émis en début de campagne et qui se veulent le thème central de sa campagne, Claude Surprenant affirme que bon nombre d’électeurs lui confient être fatigués des chicanes et des effets négatifs de la partisanerie. 
«Les partis politiques, lorsqu’ils sont au pouvoir, retardent les annonces afin que les électeurs aient leurs promesses d’engagement frais à la mémoire. Par ailleurs, les partis d’opposition dénoncent tout ce qu’ils peuvent, en échange de visibilité médiatique. Et qui écope de cela? Le citoyen, payeur de taxes» , exprime M. Surprenant par voie de communiqué.
Dans le contexte de la présente campagne électorale, dit-il, on voit quotidiennement les partis manifester «leur amour» des citoyens au gré d’annonces qu’il estime trop souvent irréalisables et qui se chiffrent en milliards. «Ces fausses promesses sont malheureusement à l’origine d’un cynisme collectif envers le monde politique. En me présentant comme candidat indépendant, je défends les intérêts des citoyens de Groulx, et non les intérêts d’un parti» , fait valoir M. Surprenant.

Un café avec Claude Surprenant

Maxime Fortier se souviendra longtemps de la journée du 8 août 2018. En plus d’avoir célébré, cette journée-là, son 23e anniversaire de naissance, il a reçu le plus beau des cadeaux: un bras robotisé Jaco, financé en grande partie par la Fondation le Pont vers l’Autonomie. 
Manufacturé à Boisbriand par l’entreprise Kinova, ce bras motorisé dont le coût d’achat est d’environ 50 000 $, facilite grandement la vie des personnes handicapées qui l’utilisent. Parlez-en à Maxime Fortier. 
Aujourd’hui âgé de 23 ans, Maxime a appris à l’âge de 5 ans, deux semaines avant de débuter l’école primaire, qu’il était atteint de la dystrophie musculaire de Duchenne. À dix ans, il avait déjà besoin d’un fauteuil roulant pour se déplacer. Treize ans plus tard, cette maladie héréditaire continue d’affaiblir ses muscles, jusqu’à ne plus être fonctionnels. 
«Quand une personne normale lève son bras dans les airs, image la mère de Maxime, Sonia Chapleau, il vient un moment où elle n’en est plus capable et le bras redescend en raison du manque de dystrophine, une protéine musculaire. Dans le cas de Maxime, il n’est plus capable de lever ses bras dans les airs, car il n’a pas ou peu de cette protéine.» 
Le bras Jaco vient donc pallier ces incapacités de se servir de ses bras ou de ses mains. 
«Supposons qu’il y a une assiette que je veux prendre sur la table, je peux le faire, et la déposer dans le lavabo. Si j’échappe une cuillère par terre, je suis maintenant capable de la ramasser. Je peux aussi ouvrir les portes. Ça me donne plus d’autonomie» , de mentionner Maxime qui a découvert l’existence du bras Jaco à l’école Joseph-Charbonneau de Montréal où, jusqu’à l’âge de 21 ans, il a fait ses études secondaires. Certains de ses camarades de classe l’utilisaient. 
<h3>Des mois d’attente</h3>
En discutant avec l’ergothérapeute de son fils des possibilités pour celui-ci d’obtenir un tel bras Jaco, Sonia Chapleau est alors mise en contact avec Sébastien Lepage, de Kinova. C’était en 2016. 
«M. Lepage est venu à la maison et a accepté de prêter un bras Jaco à Maxime pour qu’il en fasse l’essai pendant un mois» , d’expliquer Mme Chapleau. Toutefois, une fois le mois terminé, le bras lui a été retiré et ce fut un moment difficile pour toute la famille. 
«Maxime a dû en faire son deuil. Sans ce bras, il a toujours besoin de quelqu’un à côté de lui pour l’aider. Souvent les mères disent qu’elles n’ont que deux bras, mais avec le bras Jaco, j’en avais trois!» de dire Sonia Chapleau, qui réalise donc rapidement que Maxime a besoin de ce bras robotisé en tout temps, surtout qu’il apprécie son autonomie, lui qui assiste régulièrement à des spectacles de musique et qui aime jouer aux jeux vidéo, aller magasiner ou voir un film au cinéma. 
Quelques mois plus tard, coup de chance: des étudiantes de l’Université de Montréal choisissent Maxime pour un travail de recherche sur le bras Jaco. On lui prête donc un bras robotisé de nouveau, pour quatre mois cette fois. 
«C’est là que j’ai vraiment pris conscience que le bras Jaco faisait toute la différence. Mais encore là, quand on lui a enlevé, c’était comme enlever des bonbons à un enfant!» d’indiquer la maman. 
<h3>Merci Véronique</h3>
La famille de Maxime n’a pas eu à débourser les 50 000 $ nécessaires pour acheter le bras Jaco qu’elle a finalement acquis pour de bon, le 8 août dernier. C’est la Fondation le Pont vers l’Autonomie, au fait du dossier de Maxime, qui l’a mise en contact avec Françoise Houle, la mère d’une jeune femme décédée quelque temps avant, mais qui avait toutefois eu le bonheur d’utiliser son bras robotisé pendant deux mois avant de contracter un cancer virulent qui ne lui a laissé aucune chance. 
Le bras Jaco de Maxime est donc celui que Véronique Plourde utilisait. Il lui en sera évidemment à jamais reconnaissant. 
Depuis sa création en 2013, le Pont vers l’Autonomie a permis l’acquisition de 18 bras robotisés Jaco pour des personnes handicapés de partout au Québec. Le bras reproduit la mobilité d’un bras humain en accomplissant 16 mouvements distincts. Il peut être installé sur un fauteuil roulant ou au lit du patient.