Des dizaines de jeunes du volet secondaire et collégial, venus de toute la Rive-Nord, vont présenter au public leur projet Expo-sciences. Ce peut être un projet en science pure, en génie mécanique, en science humaine&#8230; 



Les meilleurs projets courent la chance de s&#8217;illustrer à la grande finale des Expo-Sciences, qui aura lieu à la fin avril, puis à la finale pancanadienne à Ottawa.

Jeune étudiante montrant son projet d'Expo-Sciences

Plusieurs gros chiffres sont apparus sur les feuilles des Panthères cette semaine. À commencer par leur victoire de 7-6 sur les Rangers et leur défaite de 6-5 contre le collège français le lendemain. Ou encore les 42&nbsp;buts en 44&nbsp;matchs pour Alexandre Lefebvre, ou les 40&nbsp;buts en 46&nbsp;parties pour Olivier Tourchot.&nbsp;



<h2>Lefebvre et Tourchot passent le cap des 40 buts</h2>



D’ailleurs, on ne peut passer sous silence le tour du chapeau d’Alexandre Lefebvre dans la victoire spectaculaire des siens vendredi dernier alors qu’ils affrontaient les Rangers de Montréal. Le numéro&nbsp;7 a marqué en désavantage, en avantage et à égalité numérique, permettant à son équipe d’amener le match en tir de barrage, pour finalement s’y illustrer comme seul marqueur et donner la victoire aux siens ! Il atteignait ainsi le plateau des 41&nbsp;buts, un sommet pour l’équipe. Le lendemain, c’était au tour d’Olivier Tourchot de le rejoindre dans le club des 40.&nbsp; Même si l’odeur des séries est enivrante et que la place des Panthères y est assurée, les deux derniers matchs ne s’annoncent pas simples contre les deux meilleures équipes au classement.&nbsp; En point de presse d’après match samedi, l’entraîneur-chef Paré avait d’ailleurs ce message pour ses joueurs&nbsp;: « Il faut être prêt à jouer pendant trois périodes, sinon ça va être difficile ». Après avoir vu ses joueurs se faire marquer 12&nbsp;buts en deux matchs, pas surprenant que le coach veuille voir le jeu défensif se resserrer&nbsp;: « Ce n’est pas juste les défenseurs, ça doit être le jeu défensif en général, les replis aussi ».



<h2>Finir en beauté</h2>



C’est donc le moment de finir la saison en beauté, travailler pendant trois périodes, rester discipliné, et rester en santé pour les séries ! Gageons que l’ambiance sera électrisante à l’Aréna Rivière-du-Nord mercredi.&nbsp;



Soulignons aussi cette semaine le départ de l’assistant-entraîneur Stéphan Payant que l’équipe a tenu à remercier sur ses médias sociaux pour la belle saison et lui souhaiter le meilleur pour le futur.&nbsp; En conclusion, terminons avec une activité qui eut lieu le lundi 26&nbsp;février, et qui montre une fois de plus l’implication remarquable de l’équipe jérômienne auprès des jeunes de la région. Les Panthères recevaient sur leur glace les jeunes Concordes de Mirabel pour une séance d’entraînement commune. Les jeunes et les parents semblaient absolument ravis de l’événement dans les commentaires sur les réseaux sociaux de l’équipe.&nbsp;

Les Panthères en mode “Prédateur”

Née en 1924, Albina&nbsp;Lemay a traversé les époques, de la grande dépression à l’homme sur la lune. C’est d’ailleurs en 1969 qu’elle découvre le bridge, un jeu qu’elle affectionne particulièrement et qui, 55&nbsp;ans plus tard, servira de prétexte à notre rencontre.&nbsp;



En effet, car c’est M.&nbsp;Constantineau, organisateur des rencontres de bridge au Nobilis depuis quelques années, qui a attiré l’attention de la rédaction sur la remarquable longévité de madame Lemay. Il nous dit&nbsp;: « Le bridge, c’est un jeu où tu ne peux pas tricher. Ça demande de la mémoire, de la dextérité mentale. Ici, on accueille aussi des gens de l’extérieur, ça sort les résidents de leur solitude, mais à cent ans, c’est exceptionnel qu’elle continue à y jouer ainsi. Elle est sûrement la plus vieille joueuse de bridge au Québec. »



Mme&nbsp;Lemay est la première résidente à fêter ses 100&nbsp;ans au Nobilis, Colette Godbout, directrice de l’établissement depuis son ouverture il y a 15&nbsp;ans nous parle de sa résidente vedette. « Mme&nbsp;Lemay est notre première centenaire, c’est un bout en train, elle est ici depuis novembre 2018 et même si elle est en fauteuil roulant, elle n’a pas besoin d’aide, elle fait ses repas toute seule. Le seul service auquel elle souscrit c’est le ménage. Malgré son fauteuil roulant, elle fait tous ses transferts seule. »



 Elle me disait vendredi dernier&nbsp;: « Je n’ai pas de jambes, mais j’ai toute ma tête ! » Quand elle te prend la main et te parle, on le sent… elle a une présence.&nbsp;



Mme&nbsp;Lemay nous parle de son grand jour et de son amour du jeu avec une douceur et une éloquence qui impressionne et envoute&nbsp;: « Il faut avoir une bonne tête, une bonne mémoire, savoir communiquer avec son partenaire. J’y joue depuis mes 45&nbsp;ans et j’aime toujours autant ça, mais je n’arrive pas toujours première. C’est une belle sortie, je me mets coquette. Il y a de beaux hommes aussi », blague-t-elle. « Je ne me sens pas vieillir. Je me sens comme il y a 10&nbsp;ans. » Albina Lemay du haut de ses 100&nbsp;ans, laisse peu de doute sur le pourquoi de son succès au bridge. M.&nbsp;Constantineau et Mme&nbsp;Godbout l’avaient bien dit&nbsp;: on ne triche pas au bridge, et&nbsp;avec son esprit affuté, curieux et presqu’espiègle, elle communique avec ses yeux et son sourire. Elle profite de chaque instant et le 24&nbsp;février ne fait pas exception, après tout, c’est la première fois qu’elle a 100&nbsp;ans.&nbsp;

Expo-Sciences: la finale régionale s’amorce demain à Sainte-Thérèse