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Environnement: Les citoyens profitent pleinement de l’écocentre de Saint-Janvier

Environnement: Les citoyens profitent pleinement de l’écocentre de Saint-Janvier

Publié le 19/10/2017

La protection de l’environnement est primordiale pour les autorités de Ville de Mirabel et celui qui a le mandat d’appliquer les règlementations et les services pour la population mirabelloise est le directeur Jérôme Duguay. Collecte de déchets, eau potable, bande riveraine et écocentre sont, entre autres, des dossiers importants en matière d’environnement à Saint-Janvier.

Il y a quatre écocentres sur le territoire, dont un à Saint-Janvier, qui existe depuis plus de 18 ans. Situé sur la rue Joseph Marc Vermette, les statistiques démontrent que pour l’année 2016, un total de 10 630 personnes s’est rendu à l’écocentre de Saint-Janvier pour déposer des matériaux de construction, des branches, des produits résiduels dangereux, du métal ou des pneus.

Le directeur Duguay indique qu’il faut souvent retourner des gens qui arrivent à l’écocentre avec des déchets non valorisables. «Un écocentre, dit-il, est un site de valorisation de la matière. Nous ne pouvons accepter les vieux divans ou un spa. Il suffit de déposer ces gros déchets à la rue en même temps que la collecte de déchets domestiques.»

Pour ce qui est des réfrigérateurs et des congélateurs, il faut communiquer avec le Service de l’environnement pour connaître la marche à suivre. «Les vieux réfrigérateurs peuvent être récupérés si les gens nous appellent. Nous allons nous occuper de retirer le fréon de l’appareil», mentionne Jérôme Duguay.

Ce dernier ajoute que les citoyens vont pouvoir amener leurs feuilles d’automne à l’écocentre. «Ils peuvent bien sûr encore déposer leurs feuilles dans des sacs en papier et non en plastique, sur le bord du chemin au moment de la collecte des matières organiques  

Collectes

Il faut noter que les déchets domestiques et les matières recyclables sont ramassés aux deux semaines dans tous les secteurs de Mirabel alors que la collecte des matières organiques est faite à chaque semaine. «Nous faisons partie des meilleures municipalités participantes aux collectes au sein de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Nous avons une moyenne d’environ 53 % de nos citoyens qui sortent les bacs sur le bord de la rue», mentionne  M. Duguay.

L’instauration du bac de matières organiques s’est faite en 2015. Un total annuel de 3 500 kilos est amassé sur un objectif à atteindre de 5 000 kilos. «Plus nos citoyens rempliront le bac bleu et le bac brun, ajoute le directeur, moins nous aurons de déchets dans le bac noir et moins nous aurons à enfouir. Les sites d’enfouissement environnants sont presque à pleine capacité.»

Bande riveraine

À Saint-Janvier, il y a la rivière Sainte-Marie entre les rues Charles et Victor. Au cours de l’été dernier, un étudiant a fait le tour des propriétaires de terrains le long de la rivière pour les sensibiliser à la bande riveraine. Le règlement de zonage de la Ville de Mirabel prévoit qu’une bande de végétation permanente d’une largeur minimale de 10 ou 15 m, selon la pente, doit être conservée sur la rive des cours d’eau.

Eau potable

Des forages exploratoires sont actuellement en cours pour trouver de l’eau du coté est et du coté ouest de Saint-Janvier. «Nous sommes à la recherche, conclue Jérôme Duguay, de sources d’approvisionnement en eau pour être autonomes au niveau de notre développement futur. Présentement, 60 % de notre eau provient de Sainte-Thérèse.»