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École secondaire de Mirabel: des élèves aménagent un parc pour leur école

Une première phase du projet Recherche-action dont sont fiers ceux et celles qui y ont pris part.

École secondaire de Mirabel: des élèves aménagent un parc pour leur école

Publié le 20/08/2012

Grâce aux efforts assidus d'élèves du 4e secondaire, l'école secondaire de Mirabel disposera au printemps 2013 d'un beau parc agrémenté d'arbres et d'espaces verdoyants.

Les élèves impliqués dans le projet Recherche-action de Julie Ricard, qui enseigne le cours de sciences et technologies de l’environnement, ont présenté leur plan d’aménagement le lundi 11 juin dernier lors d’une petite cérémonie visant à clôturer la phase I.

Depuis deux ans, les étudiants s’investissent sans relâche dans le projet Recherche-action, un programme d’implication citoyenne environnementale.

En 2010-2011, un premier groupe a entrepris de dresser l’état des parcs municipaux des secteurs de Saint-Janvier et de Saint-Canut pour ensuite proposer des aménagements à la mairie de Mirabel. L’année suivante, les 33 nouveaux élèves de 4e secondaire se sont dit que leur nouvelle école, érigée en 2008, mériterait bien, elle aussi, d’avoir un parc.

Avec le reste de l’enveloppe budgétaire du projet consacré aux parcs municipaux, un maigre 1 000 $, le groupe a élaboré une série d’idées en collaboration avec l’architecte paysagiste Martin Boivin, de la firme BMA, et deux parents expérimentés en la matière, Marie-Julie Archambault et Stéphane Thérien.

Évidemment, ce projet n’aurait pu aller bien loin sans la participation financière de quelques investisseurs locaux. La Corporation pour la protection de l’environnement à Mirabel (CPEM) a donc fourni la terre, les copeaux et la main-d’œuvre pour planter 41 arbres, pour une somme équivalant à 15 000 $.

Le directeur de l’école secondaire de Mirabel, Danis Carignan, a accordé 5 000 $, l’entreprise YR Paquette Excavation s’est chargée d’installer les roches, la Ville de Mirabel a fourni une aide technique, tandis que la Fondation québécoise en environnement et les épiciers Metro ont remis une subvention de 1 000 $ dans le cadre de leur programme commun Éco École. Voilà pour la phase I.

La deuxième phase sera amorcée dès l’automne prochain. Au programme: construction de trottoirs, installation de tables, de bancs, de poubelles et plantation de végétaux, dont des fleurs. On ajoutera également des stationnements pour les vélos et les scooters.

À la clôture de la phase I, la fierté se lisait sur le visage des élèves impliqués. «Au début, ça nous paraissait gros, mais au fur et à mesure que cela avançait, on voyait que cela se concrétisait», a lancé Marie-Pier Blais, l’une des élèves de Julie Ricard. «De voir des résultats comme la plantation d’arbres immédiatement, ça nous a motivés», a ajouté pour sa part Thomas Sasseville.

Pour celle qui les a accompagnés tout au long du processus, ce projet d’implication communautaire constitue un exercice plus qu’éducatif. «Ce genre de projet leur apporte une autonomie et de croire en leur pouvoir de changer les choses. On leur parle tellement d’environnement. Ça leur permet de mettre la roue à l’épaule, de se mettre en action», d’indiquer Julie Ricard.

En remettant une plaque commémorative au premier groupe d’élèves s’étant impliqué dans le projet, le maire de Mirabel, Hubert Meilleur, n’a pas manqué d’en souligner la portée: «Quand vos enfants viendront à l’école ici, ils seront à l’ombre de ces arbres.»