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Décès et funérailles de l’ex-député Denis Hardy

L’ex-député et ex-ministre libéral Denis Hardy, décédé le 12 mai dernier.

Décès et funérailles de l’ex-député Denis Hardy

Publié le 30/05/2016

Ex-député libéral de l’ancienne circonscription de Terrebonne, qui regroupait alors en partie l’actuelle circonscription de Groulx, Denis Hardy est décédé le 12 mai dernier à l'âge de 80 ans. Ses funérailles ont été célébrées samedi dernier en l’église de Sainte-Thérèse d’Avila, à Sainte-Thérèse, en présence de membres de sa famille, proches et amis fidèles.

Né à Sainte-Thérèse, le 27 janvier 1936, Denis Hardy commence à militer au sein du Parti libéral du Québec lors de ses études universitaires, alors qu’il est élu président des Étudiants libéraux de l’Université de Montréal, président de la Fédération des étudiants libéraux du Québec et vice-président de la Fédération canadienne des universitaires libéraux.

Admis au Barreau du Québec en janvier 1964, il pratique le droit à Saint-Jérôme et à Sainte-Thérèse., en plus de combler un poste de professeur de droit et de science politique au Cégep de Saint-Jérôme et au Collège Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse.

Sa carrière politique

Il fait le saut en politique lorsque le député et ministre libéral Lionel Bertrand démissionne de ses fonctions en novembre 1964. M. Hardy est élu, presque une semaine avant de célébrer ses 29 ans, une première fois député libéral de la circonscription de Terrebonne lors d’une élection élection partielle tenue en janvier 1965, mais est ensuite battu par l’unioniste Hubert Murray au scrutin de juin 1966.

Mais, M. Hardy est de nouveau sur les rangs lors des élections d’avril 1970, alors qu’il remporte la victoire à cette occasion. Il est réélu au scrutin de 1973, mais subi la défaite contre le péquiste Élie Fallu en novembre 1976, alors que le Parti québécois, avec René Lévesque à sa tête, forme le nouveau gouvernement. Fédéraliste, mais aussi nationaliste, il décide de joindre le clan du oui lors du référendum de 1980.

Pendant ses années comme député, il est appelé à combler plusieurs fonctions, comme vice-président de l’Assemblée nationale et adjoint parlementaire du ministre des Affaires culturelles. Il est également nommé ministre des Affaires culturelles dans le cabinet de Robert Bourassa, du 13 novembre 1973 au 5 août 1975, et ministre des Communications, du 5 août 1975 au 26 novembre 1976, pour ensuite occuper le poste de leader parlementaire adjoint, d’août 1975 à octobre 1976.

Impliqué dans divers organismes

Après sa défaite, il poursuit sa carrière d’avocat, mais commence aussi à s’impliquer dans plusieurs organismes, entre autres au sein la Société historique et de généalogie des Mille-Îles, et cela pendant plus de 30 ans. Il est aussi nommé vice-président du conseil d’administration de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec à partir de 1988 et président du comité du patrimoine de cette même Fédération. Au mois de mai 2011, il est nommé gouverneur de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec.

Aussi, en 2006, il reçoit le prix Jean-Noël-Lavoie, remis par l’Amicale des anciens parlementaires du Québec, pour ses réalisations et son dévouement constant au sein de celle-ci, et le prix Jean-Marc-Boisvert, attribué par la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB), en reconnaissance de sa carrière et de son implication sociale remarquable.