Dans un communiqué transmis dernièrement à votre hebdomadaire local, il est ainsi mentionné que c’est plus d’une trentaine d’activités et événements qui ont été organisés, tout en comptant sur la collaboration de près de 80 partenaires pour sensibiliser et être présent pour la population mirabelloise.
En outre, le CHMM a offert plus de 1 400 nuits d’hébergement, 18 placements en logement, alors que 80 nouvelles personnes ont été rejointes, avec une augmentation d’environ 200% des accompagnements et dépannages.
«Le CHMM est non seulement plus actif, mais bien un pilier important dans la communauté mirabelloise», signale le directeur de l’association d’entraide, Jean-Sébastien Renaud.
Un nouveau local
L’organisme, situé sur le boulevard Curé-Labelle, travaille actuellement avec ses partenaires, afin qu’une nouvelle bâtisse voit le jour, et ce, dès l’automne prochain. L’objectif est «d’offrir davantage de services à la clientèle et de répondre aux besoins grandissants d’une population.»
On compte quatre lits qui peuvent être utilisés, présentement, dans le bâtiment qu’occupe toujours le CHMM. Le nouvel édifice, situé à quelques mètres de l’actuel, est déjà en cours de construction. Des murs en béton sont visibles du grand boulevard. Une fois le tout complété, les aidants pourront y accueillir plus du double de la clientèle actuelle, soit environ 9 personnes en hébergement.
Vins et fromages 
Rappelons qu’un événement-bénéfice est organisé par le Club Optimiste de Saint-Janvier – la 19e édition d’un Vins et fromages – afin d’amasser des fonds qui serviront à la poursuite de la mission et des objectifs du CHMM. Le tout se déroulera en mode virtuel.
«Le Centre d’hébergement accueille des jeunes âgés environ de 17 à 25 ans, en situation d’itinérance ou de précarité, explique le directeur de l’établissement communautaire, M. Renaud. La vente des 250 paniers du Vins et fromages permettra concrètement d’aider ces jeunes à effectuer un retour en société. Nous pourrons mieux les accompagner et les héberger tout au long de leur processus.»
L’administration du Centre a profité de son assemblée générale pour souligner le soutien et l’engagement de ses partenaires, ainsi que l’implication de ses employés et de son conseil d’administration tout au long de l’année.
Pour plus d’informations relatives à la mission du Centre d’hébergement multiservice de Mirabel, rendez-vous au [www.hebergementmirabel.ca].

En premier lieu, on annonce la fermeture des différents bâtiments municipaux aux visiteurs, dont l’hôtel de ville du secteur de Sainte-Monique, à l’exception du poste de police. Il est cependant possible de contacter le personnel de la Ville par courriel, au communications@mirabel.ca, ainsi que par téléphone, au 450 475-8653. Notons que les services en ligne sont actuellement disponibles, comme ce fut le cas précédemment, en ce qui concerne par exemple les demandes liées aux permis et aux diverses requêtes.
La fermeture de l’hôtel de ville aux visiteurs coïncide avec la décision de tenir les séances publiques du conseil municipal à huis clos. Les citoyens qui sont intéressés par la vie municipale et les décisions prises par leurs élus sont invités au visionnement de captations vidéo diffusées sur le site Web de la Ville de Mirabel, à l’adresse affichée plus bas. Ces derniers peuvent soumettre des questions aux élus via message électronique, au même courriel mentionné ci-haut; celui du Service des communications.
Culture, loisirs et sports
La Ville de Mirabel annonce également que ses îlots jeunesse et ses centres culturels et communautaires sont fermés jusqu’au 28 octobre. Les cours et activités prévues dans ces locaux, ainsi que les animations dans les parcs, sont suspendus jusqu’à la même date. D’ailleurs, si ces activités ne peuvent pas reprendre à compter de la date butoir fixée par le gouvernement du Québec, les citoyens pourront se faire rembourser dans le cas où des frais d’inscription des cours sont exigés. Les activités offertes en gymnases, tels que le badminton et le hockey cosom, doivent être annulées, ajoute-t-on.
Il en va de même pour toutes les bibliothèques du territoire mirabellois. Les résidants sont invités à ramener leurs documents à la date de retour prévue, alors que les chutes de livres demeurent ouvertes. Aux dernières nouvelles, un service de prêts de livres sans contact a été instauré.
Pour rester informé
Mentionnons, au final, que le site Web de la Ville de Mirabel est le moyen de communication privilégié par ses responsables pour informer les citoyens quant aux mesures prises actuellement et dans le futur. Pour rester à l’affût des dernières nouvelles entourant les mesures sanitaires de votre localité, vous êtes invité à consulter régulièrement le [www.mirabel.ca].
Pour communiquer avec la Ville, il suffit d’écrire un courriel au communications@mirabel.ca, ou de composer, par téléphone, le 450 475-8653.

Zone rouge: Mirabel annonce une série de mesures sanitaires

«Il y a beaucoup d’incohérence entre ce qui est demandé à la population générale et ce qui l’est dans les milieux scolaires. On ne peut même plus voir des amis/familles à 2 mètres de distance à l’extérieur, mais on garde les élèves dans une bulle, pouvant aller jusqu’à plus de 35 jeunes, sans distanciation!»
Cette citation, elle est de Nathalie Bouyer, présidente du Syndicat de l’enseignement des Basses-Laurentides (SEBL), qui réagissait, vendredi, à un sondage réalisé auprès de quelque 3 500 enseignants de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), du 16 au 25 septembre. Selon ce sondage, 70 % des enseignants ont observé une dégradation de leur santé psychologique en raison du contexte et des contraintes imposées, pandémie oblige.
Pire encore, les répondants identifient encore plus de détresse lorsqu’elles observent leurs collègues, puisque 81 % d’entre eux ont décelé des signes de stress, de déprime et d’anxiété chez leurs consœurs et confrères.
Ces résultats amènent la FAE à demander au gouvernement de François Legault de mieux soutenir le réseau des écoles publiques.
«Les enseignantes et enseignants, tout comme leurs élèves jeunes et adultes ainsi que leurs parents, de dire Sylvain Mallette, président de la FAE, étaient tous enthousiastes de la réouverture des établissements scolaires. Nos membres étaient aussi très préoccupés de bien respecter les normes sanitaires essentielles. Toutefois, force est de constater que la profession enseignante, qui était déjà en souffrance, l’est encore plus aujourd’hui en raison de la pandémie.»
La situation est «très critique», ajoute le président de la FAE, craignant que la deuxième vague qui déferle en ce moment ne fasse qu’empirer les choses.
«La situation va continuer de s’aggraver si rien n’est fait par le gouvernement ainsi que par les centres de services scolaires et les directions d’établissements scolaires sur la question de la santé psychologique. Ils ont la responsabilité de fournir un milieu de travail sécuritaire à leurs employés».
Recentrer le travail
Selon les résultats du sondage réalisé, 80 % des enseignants consultés affirment avoir vu leur tâche augmenter par rapport à ce qu’elle était avant la pandémie de COVID-19. Or, soutient la FAE, les enseignantes et enseignants ne consacrent pas ces heures à mieux encadrer le travail de leurs élèves ou à rattraper les retards des plus vulnérables, mais plutôt à désinfecter leur local et les outils pédagogiques dont ils ont besoin pour enseigner.
Un prof sur deux affirme en effet devoir consacrer au moins 30 minutes par jour pour effectuer des tâches qui ne relèvent pas des activités d’enseignement et de soutien auprès des élèves.
«La solution passe, entre autres, par le fait de recentrer le travail des enseignantes et des enseignants sur l’enseignement. Autrement, la pénurie d’enseignantes et d’enseignants s’amplifiera d’ici Noël », anticipe M. Mallette.
«Nous suivons le plan»
Au Centre de services scolaire des Mille-Îles (CSSMI), on affirme suivre à la lettre le plan de la rentrée soumis à toutes les écoles du Québec par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. Outre le fait que le port du masque soit obligatoire pour les élèves dès qu’ils mettent le pied sur le terrain de leur école, que les 4e et 5e secondaires fréquenteront l’école en alternance (un jour sur deux) et que les activités sportives d’équipe aient été annulées, être en zone rouge ne change en rien la façon d’administrer.
«De nouvelles consignes ont été annoncées hier en conférence de presse. Nous sommes déjà à mettre en œuvre ce qui a été demandé», soutient le CSSMI.

CHMM: Un pilier essentiel pour des jeunes vivant la précarité