«Des partenaires potentiels nous ont effectivement signifié leur intérêt vis-à-vis de la réalisation de ce projet structurant», a fait savoir la porte-parole de la Ville, Mélissa Collins. Rien de suffisamment concret pour faire une quelconque annonce, a-t-elle toutefois ajouté.
Rappelons qu’en décembre dernier, la mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant, le président d’Odyscène, Serge Dion, et le propriétaire de la bâtisse convoitée, René Goyer, avaient annoncé la relocalisation d’Odyscène, de l’église Sacré-Coeur au 57-59, rue Turgeon (ancienne résidence funéraire).
Pour ce faire, la Ville avait dévoilé son intention de se porter acquéreur de la bâtisse pour en faire un cabaret-théâtre dont la gestion incomberait ensuite au diffuseur régional, Odyscène. Coût total du projet (acquisition et aménagement): 2,8 millions de dollars.
Or un mois plus tard, 613 personnes inquiètes, malgré l’assurance de la Ville d’un projet qui s’autofinancerait, s’étaient déplacées pour signer le registre en lien avec le règlement d’emprunt. Les démarches en cours avaient alors été stoppées, mais pas l’idée du projet.
Inscrite parmi les «actions prévues à court terme» de la nouvelle Politique culturelle de la Ville de Sainte-Thérèse (dévoilée en avril dernier), la relocalisation d’Odyscène au centre-ville demeure une volonté des élus. Le projet rallie également les gens d’affaires (Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville et Groupement des entreprises de Sainte-Thérèse (GEST)).