Même si l’on connaît presque par cœur les chiffres attribués au nombre de vies qu’on peut sauver après chaque don de sang, il est toujours intéressant de faire la connaissance de gens qui en ont concrètement bénéficié.
Pour l’heure, c’est au jeune Nicolas Lafrance, neuf ans, qu’incombera la reconnaissance de son histoire, lui qui a survécu au syndrome hémolytique urémique, ou la bactérie E. coli, il y a cinq ans.
«La seule façon de le soigner a été la transfusion de sang. Dans son cas, il lui a fallu trois produits sanguins pour le sauver», explique sa mère, Carole Caron.
Étrangement, le cas de Nicolas reste isolé. N’ayant ni mangé de viande ni de produit apparemment contaminé, on ne sait de quel aliment, encore aujourd’hui, le petit garçon aurait attrapé cette bactérie. «Aucun membre de la famille ne l’a attrapée. C’est arrivé en février, un mois où généralement on en rencontre peu», mentionne la mère.
L’enfant a été hospitalisé pendant deux semaines à l’hôpital Sainte-Justine, où son état était jugé très sérieux. «Les transfusions sanguines qu’il a reçues pour le sauver équivalent au don de sang de trois personnes», d’ajouter Mme Caron.
Soulignons que le Club Lions de Blainville vise l’objectif de 135 donneurs cette année.