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Bilan de session de la CAQ dans les Laurentides

Mario Laframboise, Sylvie d’Amours et Benoit Charette.

Bilan de session de la CAQ dans les Laurentides

Publié le 22/12/2017

En dépit d’une croissance des appuis au sein de l’électorat, les députés de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans les Laurentides ont tenu à spécifier que rien n’est joué, à 10 mois des élections générales, notamment face à un gouvernement libéral qui demeure un adversaire redoutable et qui n’hésitera pas à multiplier les cadeaux électoraux d’ici octobre 2018.

Comme l’a souligné le chef, M. François Legault, la Coalition a fait des gains importants pour les Québécoises et les Québécois au cours de la dernière session parlementaire. Pensons aux baisses d’impôt pour les familles, aux chèques de 100 $ par enfant, au deuxième bain pour les aînés, à l’abolition des clauses orphelines, à la création du comité de surveillance de l’UPAC, par exemple. Les trois députés caquistes des Laurentides observent un fort désir de changement dans la population, rappelant qu’il faudra rester au plus près des préoccupations des citoyennes et des citoyens en 2018.

Pour Sylvie D’Amours, le sous-financement de la région et la difficulté pour les citoyens d’obtenir des services de qualité, tels qu’Internet haute vitesse, doivent être au cœur des débats publics. «Nous ne pouvons pas croire que nous arrivons en 2018 et que des citoyens de nos circonscriptions n’aient toujours pas accès à Internet haute vitesse ou encore à un hôpital dont l’urgence ne déborde pas sans arrêt. De plus en plus de familles s’installent dans les municipalités de la région, les services du gouvernement doivent s’adapter avec une hausse proportionnelle des revenus et des projets. Visiblement, cela fait défaut actuellement et le gouvernement doit corriger le tir. C’est une question d’équité et de développement économique!» a déclaré la députée de Mirabel et porte-parole en matière d’agriculture, de pêcheries et d’alimentation.

Le parachèvement de l’autoroute 19 avec des voies réservées pour le transport collectif est un dossier consensuel pour les villes et les MRC de Laval et de la région des Laurentides, de la Communauté métropolitaine de Montréal, de milliers de citoyens et d’acteurs socioéconomiques. «Les fausses promesses des deux vieux partis ne font que se succéder et ce sont, une fois de plus, les citoyens qui écopent. L’attente a assez duré! Après plus de 40 ans d’engagements non tenus, le gouvernement libéral doit s’activer et cesser de repousser ce projet majeur d’infrastructure pour offrir, une fois pour toutes, du vrai transport collectif entre Laval et la Rive-Nord», a soutenu le député de Blainville et porte-parole en matière d’affaires municipales et d’occupation du territoire, Mario Laframboise.

Enfin, le député de Deux-Montagnes et porte-parole en matière de transports demeure préoccupé par la congestion routière dans la région. «Le cafouillage répété au MTQ ainsi que le piètre état des routes et des infrastructures sont au fond le fruit du manque de vision perpétuel des libéraux et des péquistes. On se retrouve avec un réseau routier et des services de transport en commun en mode rattrapage. Comme mon collègue de Blainville, cette promesse non respectée par les libéraux et les péquistes de prolonger l’A-19 est franchement désolante. Ce sont des enjeux sur lesquels je compte insister en 2018», a conclu Benoit Charette qui est également responsable de la région des Laurentides.

 

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