Les membres du comité exécutif du syndicat se disent très fiers de ce résultat et de la mobilisation du personnel de soutien de la CSSMI.
« Maintenant, nous espérons que le message sera assez clair pour que le gouvernement comprenne le bien fondé de nos demandes et l’importance que nous accordons à la survie des services publics. » a affirmé Stéphane Nadeau, président du syndicat.
Le personnel de soutien doit maintenant attendre que les autres syndicats, tels la FTQ et la CSQ, se prononcent. Ils ont jusqu’au 25 septembre pour le faire. Déjà, une activité intersyndicale à laquelle son attendus 100 000 manifestants, est prévue pour le 3 octobre à Montréal.
«On ne veut pas en arriver à une grève, a toutefois conclu Stéphane Nadeau. Ce qu’on veut, c’est de s’asseoir à la table de négociations et recommencer nos discussions.»
Cette annonce survient quelques jours seulement après que Sylvie Turgeon, présidente du Syndicat de l’enseignement des Basses-Laurentides (SEBL), eut confirmé que, à moins d’un règlement satisfaisant, il y aurait grève des enseignants le 30 septembre.