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Au cours de la dernière année: changement et adaptation de l’ACJ

Au nom du conseil d’administration, Marie-Claude Renaud et Ronald Bélisle ont remis un certificat de reconnaissance à Yves Hétu pour ses 20 ans de service comme homme d’entretien à l’ACJ.

Au cours de la dernière année: changement et adaptation de l’ACJ

Publié le 06/07/2012

«Nous nous rappellerons de l’année 2011-2012 comme une année de changement et d’adaptation», a indiqué Marie-Claude Renaud, directrice de l’Accueil communautaire jeunesse (ACJ) des Basses-Laurentides, lors de l’assemblée générale annuelle du regroupement qui chapeaute quatre maisons d’hébergement communautaire jeunesse.

Cela s’explique par des équipes de travail qui ont dû être modifiées, ce qui a «affecté notre fonctionnement habituel et nous a amenés à développer notre sens de l’adaptation.» Les changements qui ont été apportés s’expliquent par diverses raisons personnelles: congé de maladie ou de maternité, par exemple. «La présence, l’engagement et la concertation de tous les acteurs de l’ACJ, qui d’ailleurs, ont démontré une forte capacité d’adaptation, ont permis de retrouver l’équilibre», a déclaré Mme Renaud. Du personnel a été affecté à de nouvelles tâches et de nouvelles intervenantes ont été embauchées.

Le président de l’ACJ, Ronald Bélisle, a révélé qu’un comité portant sur les conditions salariales a été formé avec pour objectif d’améliorer le recrutement et la rétention de personnel.

En ce qui a trait aux statistiques, elles montrent que le taux d’occupation pour l’ensemble des cinq ressources s’élève à 70,75 % pour l’année financière 2011-2012 s’étant terminée le 31 mars dernier. Ce taux équivaut à plus de 800 usagers. La maison Le Préfixe a surtout hébergé des filles pour une durée moyenne de 43 jours. Cette ressource offre de l’hébergement temporaire pour des jeunes âgés de 12 à 17 ans.

Visant à guider des jeunes âgés de 16 à 25 ans dans une démarche vers l’autonomie, l’ACJ a logé des garçons pour une durée moyenne de 45 jours, soit 33 séjours, comparativement à 17 séjours de 65 jours en moyenne pour des filles.

Le Service de répit est venu en aide à 211 hébergés, majoritairement des hommes. Par manque de place, la ressource s’est vue obligée de refuser 758 personnes. Au Centre de jour, 423 hommes et 80 femmes ont profité des services de cette ressource. De ces 503 personnes, 73 en était à leur première visite.

Finalement, les Appartements supervisés Le Transit ont accueilli sept hébergés pour une durée moyenne de 175 jours.

Au cours de la prochaine année, l’organisme entend mettre en place un guide pratique de l’intervention, pour le Transit. Déjà, une mise à jour des guides Pratiques d’intervention avec les responsables cliniques et une révision du processus d’intervention et de la fiche de suivi individuel pour le Centre de jour, le Répit et l’Accueil communautaire jeunesse ont été complétées. L’organisme veut également clarifier la mission et les objectifs d’intervention du Centre de jour. En ce sens, le conseil d’administration évalue actuellement la situation de l’achalandage élevé de ce centre de dépannage.

Enfin, l’ACJ se dit préoccupé par l’expression citoyenne de ses hébergés. Ainsi, elle a mis en place différentes façons pour les encourager à prendre leur place. Au cours de la dernière année, ils ont participé à diverses activités, comme la 22e Nuit des sans-abris et la Grande Guignolée.

Le conseil d’administration reste sensiblement composé des mêmes membres. Stéphanie Descôteaux quitte l’organisme pour laisser sa place à Linda Patry comme nouvelle administratrice.