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30 000 $ Amassés Et Dédiés Pour La Recherche

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30 000 $ Amassés Et Dédiés Pour La Recherche

30 000 $ amassés et dédiés pour la recherche

Publié le 24/09/2017

Le coup de départ de la 10e édition du Parcours Parkinson se donnait à l’école Lucille-Teasdale, de Blainville, le samedi 9 septembre. Un total de 350 coureurs y ont pris part, pour soutenir les personnes atteintes de la maladie dégénérative.

Le coup de départ de la 10e édition du Parcours Parkinson se donnait à l’école Lucille-Teasdale, de Blainville, le samedi 9 septembre. Un total de 350 coureurs y ont pris part, pour soutenir les personnes atteintes de la maladie dégénérative.

Les participants ont marché de 1 à 5 kilomètres, au coup de 8 h 30, pour signer, encore cette année, un chèque de 10 000 $ destiné au Fonds québécois de recherche sur le Parkinson. Après la marche, les gens étaient conviés à un dîner hot dogs, suivi d’une remise de prix et d’allocutions prenant la forme de témoignages.

Notons la présence de Louise Cardinal, à titre de porte-parole, qui s’est elle-même confiée aux marcheurs, partageant des expériences qu’elle a vécues, causées par le Parkinson. Elle a accepté de joindre sa voix à celle de l’organisme, étant touchée personnellement par cette maladie.

«J’ai accepté de faire le parcours, car il y a deux personnes de mon entourage qui sont touchées par cette maladie et qui ont reçu le diagnostic du Parkinson. Pour moi, elles sont des inspirations de courage et de résilience» , de confier la comédienne, ne cachant pas ses émotions et son attachement pour ses proches.

D’autres témoignages

Une dame s’est avancée sur la scène pour se confier au public. Elle partageait son expérience et les changements qu’elle a dû faire pour vivre avec le Parkinson.

«Mon mari avait le Parkinson et j’étais convaincue d’avoir des symptômes de la maladie. Suite à mon diagnostic, j’ai assisté à plusieurs conférences avec mon mari et le fait de vivre à ses côtés m’a permis de mieux connaître cette maladie. II est décédé il y a deux ans. J’ai décidé de vendre ma maison, car je n’avais plus l’énergie pour son entretien. Étant maintenant en appartement, je m’efforce de faire de l’exercice, car c’est bénéfique pour la motricité et pour l’humeur. Cet été, je me suis occupée d’une portion d’un jardin communautaire. Parfois, je vais en bicyclette ou je vais marcher. La boxe adaptée est aussi bénéfique pour les gens atteints de la maladie» , de raconter Carmen Beauregard, en témoignage. Malgré les difficultés occasionnées par le Parkinson, elle reste active et positive.

10 années de participation

Étant présidente de la division Basses-Laurentides de Parkinson Québec, Noëlla Chicoine a fondé cette marche et elle est, elle-même, atteinte de la maladie. Celle-ci ne l’arrête pas dans son implication pour la cause et pour les gens touchés, de près ou de loin, par le Parkinson.

«Au début, on m’a invitée à marcher à Montréal, mais c’était trop loin. Ce n’était pas possible de faire l’activité dans les Laurentides. Alors, j’ai décidé de fonder ce mouvement. J’ai commencé en invitant ma famille et mes amis à marcher. La première année, nous étions 25 personnes, avec 2 500 $ amassés. Dix ans plus tard, nous sommes 350 personnes et nous récoltons 30 000 $» , de raconter la dame.

Prix et chèque

La journée s’est terminée avec la remise de différents prix de présence aux enfants et aux adultes, offerts par les différents commanditaires de la marche. Au final, un chèque de 10 000 $ a été soulevé par les organisateurs de la marche sur scène. Le destinateur était le Fonds québécois de recherche sur le Parkinson. Mme Chicoine précise que le reste de l’argent amassé sert au maintien des activités de la filiale régionale de Parkinson Québec.

Enfin, pour plus d’informations concernant Parkinson Québec Basses-Laurentides ou pour faire un don, il suffit de visiter le [http://parkinsonquebec.ca/regions/basses-laurentides/].

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